des nuages dans le ciel•Selon le quotidien « Indian Express », douze vols domestiques ou internationaux ont été concernés par de fausses alertes à la bombe depuis lundi
20 Minutes avec AFP
Publié le 16/10/2024 à 15h20 • Mis à jour le 16/10/2024 à 15h20
Depuis lundi, les fausses alertes à la bombe sur les vols de compagnies indiennes se multiplient. Ce mercredi, un nouvel avion civil a été dérouté pour cette raison. Selon le quotidien Indian Express, douze vols domestiques ou internationaux ont été concernés par des alertes à la bombe depuis lundi, notamment via des messages postés sur les réseaux sociaux. Il s’agissait à chaque fois d’une fausse alerte
Ce mercredi, c’est un vol d’Akasa Air, avec 184 personnes se trouvaient à bord, dont trois nourrissons, qui en a fait les frais. L’aéronef reliait la capitale New Delhi à Bangalore dans le sud du pays, « a reçu une alerte de sécurité » et l’avion a reçu l’ordre de faire demi-tour par mesure de « précaution », selon la compagnie. Pour rassurer, Akasa Air a indiqué que le capitaine avait appliqué « toutes les mesures d’urgences appropriées pour un atterrissage en sécurité à Delhi ». Un autre vol de la compagnie IndiGo, qui reliait Bombay à New Delhi, a été dérouté sur Ahmedabad, dans l’Etat de Gujarat (ouest).
Zulfiquar Hasan, directeur général du Bureau de la sécurité de l’aviation civile (BCAS), a déclaré au journal Times of India que « le ciel indien est totalement sûr » et que la police cherchait à identifier les coupables des fausses alertes à la bombe. Mardi, Singapour a mobilisé des chasseurs pour escorter un avion d’Air India Express après la diffusion d’un e-mail concernant une possible bombe à bord, a indiqué le ministère de la Défense de la cité-Etat. Deux avions F-15 ont été déployés pour escorter « loin des zones peuplées » l’appareil de ligne, qui s’est finalement posé sans autre incident à l’aéroport de Changi tard mardi soir.
Air India avait également indiqué mardi qu’un de ses avions reliant New Delhi à Chicago (Etats-Unis) avait dû atterrir en urgence au Canada à cause d’une « menace sécuritaire publiée en ligne ». L’appareil s’est, là encore, posé sans autre incident à Iqaluit, dans le Grand Nord canadien. L’armée canadienne a ensuite transporté les passagers jusqu’à Chicago, selon le ministère canadien de la Défense. Des menaces similaires ont été envoyées cette semaine à la compagnie indienne low-cost IndiGo concernant deux vols, l’un à destination de Djeddah (Arabie saoudite), l’autre à destination de muscat (Oman), selon les médias indiens.
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