ADN•Grâce à un changement de législation, l’ADN de la jeune fille a pu être comparé à partir des bases de données néerlandaise et belge
D.R.
Publié le 11/10/2024 à 21h06 • Mis à jour le 11/10/2024 à 21h28
Angélique Hendrix avait disparu à l’âge de 19 ans le 13 juillet 1990, à Stein aux Pays-Bas. Dix mois après sa disparition, un crâne avait été retrouvé de l’autre côté de la frontière, en Belgique. Mais la famille de cette jeune femme, qui est partie de chez ses parents à vélo sans jamais revenir, a dû attendre trente-quatre ans pour avoir la confirmation qu’il s’agissait de son crâne.
En effet, explique Le Parisien ce vendredi, il a fallu attendre un changement de législation du côté belge. Forts de cette possibilité de comparer les bases ADN belge et néerlandaises, les enquêteurs ont enfin pu confirmer que le crâne était bien celui de la disparue. L’ADN de la jeune femme, partagé à Interpol, a permis cette découverte.
Toutefois, la famille est affligée parce qu’à l’occasion de cette nouvelle, ils ont aussi appris que le crâne de leur proche avait été détruit, rapporte le média néerlandais De Telegraaf.
« C’est inhumain. Nous avons besoin de cela pour achever le processus de deuil. Nous ne pouvons pas le faire si nous ne savons pas lui dire au revoir », a réagi auprès du média Louis, le frère d’Angélique. Le parquet de Liège explique que le greffe du tribunal de première instance aurait mal compris ses directives. Une erreur tragique pour une famille qui a déjà dû attendre près de 35 ans pour avoir une confirmation de la mort de leur proche.
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