Actes de torture•L’ancien aide-soignant de 32 ans a été interpellé après avoir été repéré par les enquêteurs d’Europol. Ce que l’on sait à ce stade de l’enquête
20 Minutes avec AFP
Publié le 30/09/2024 à 19h34 • Mis à jour le 30/09/2024 à 20h51
Un assistant familial a été mis en examen pour « viols avec actes de torture ou de barbarie » et agressions sexuelles sur une petite fille de 4 ans, a fait savoir lundi le procureur de la République de Nantes, confirmant une information de BFM TV. L’homme de 32 ans, également mis en examen pour enregistrement et diffusion d’images à caractère pédopornographique, a été placé mercredi en détention provisoire, a affirmé Renaud Gaudeul. La petite fille, présentant un « lourd handicap », était placée au domicile de cet assistant familial, inconnu des services de police, depuis décembre 2023.
Comment le prédateur a-t-il été repéré ?
« Le 11 septembre dernier, des enquêteurs néerlandais d’Europol ont avisé leurs homologues français qu’ils avaient identifié des images, circulant sur certaines messageries, dans lesquelles l’auteur s’exprimait en langue française », a expliqué le procureur. Le dossier a immédiatement été confié à l’Office mineurs. « Les actes d’investigation ont permis d’identifier une enfant de 4 ans présentant un lourd handicap, habitant dans la région nantaise », a poursuivi Renaud Gaudeul, qui n’a pas souhaité détailler la « procédure d’identification ».
A la recherche d’éventuelles autres victimes
Le mis en examen est un homme de 32 ans, aide-soignant de formation, et agréé par l’Aide sociale à l’enfance depuis le 1er décembre 2023. Identifié par les enquêteurs alors qu’il séjournait en Tunisie pour des congés, il a été interpellé le 23 septembre dès son retour en France. Il a reconnu lors de sa garde à vue les viols et agressions sexuelles sur la petite fille, a précisé le procureur.
Le département de Loire-Atlantique a exprimé lundi sa « consternation » dans un communiqué. « Le recrutement de cet assistant familial en 2023 avait fait l’objet d’un double contrôle du casier judiciaire. La procédure d’agrément, le recrutement comme le suivi régulier de ce professionnel n’ont révélé aucun signe d’alerte », a-t-il affirmé. Les enquêteurs recherchent à présent « d’éventuelles autres victimes », selon le procureur.
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