chaos•Les deux femmes devaient s’envoler vers les îles Canaries mais ont finalement atterri au tribunal
20 Minutes avec agence
Publié le 26/09/2024 à 16h32 • Mis à jour le 26/09/2024 à 16h32
Alors qu’elles devaient partir en avion vers les îles Canaries (Espagne), depuis l’aéroport de Manchester (Royaume-Uni), des sœurs jumelles auraient multiplié les disputes, poussant le chef de bord à ramener l’appareil au terminal pour les sortir. Elles se sont finalement retrouvées au tribunal, relate le Manchester Evening News.
Les faits remontent au 1er juin dernier. Dans l’avion, les deux sœurs âgées de 34 ans étaient assises dans des allées différentes, l’une devant l’autre. La situation aurait commencé à déraper lorsque l’une des jeunes femmes a commencé à se disputer avec une passagère assise à côté d’elle. L’autre jumelle est ensuite intervenue, donnant lieu à une seconde altercation, cette fois entre les deux sœurs.
En état d’ébriété
Pour tenter de résoudre la situation, le personnel de bord a décidé de déplacer les jumelles pour les éloigner. Mais cela n’aurait pas suffi. La première se serait plusieurs fois levée de son siège, arguant qu’elle n’avait rien fait de mal. Elle a été décrite comme « conflictuelle », tandis que la seconde a été perçue par le chef de bord comme « complètement incohérente, instable et violente ».
À bout, le responsable a finalement décidé de faire demi-tour pour que les jumelles soient évacuées. Elles ont ensuite été interpellées par la police et l’une des deux sœurs a vomi. Entendue par la Manchester Crown Court, elle a plaidé coupable d’avoir pris place dans l’avion en état d’ébriété.
Des travaux d’intérêt général
Si la première sœur a exprimé de « profonds remords », la seconde a estimé avoir été confondue avec sa jumelle ivre. « Ils nous ont traitées comme la même personne, tout ce qu’elle faisait m’était imputé de la même manière. Je n’aime pas la mêler à tout cela, mais ce n’est pas juste », a-t-elle déclaré. Elle n’a finalement été condamnée qu’à 60 heures de travaux d’intérêt général, le juge reconnaissant tout de même une certaine désinhibition. Quant à la sœur éméchée, elle devra réaliser 120 heures de travaux d’intérêt général.
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