Dans le cadre d’une opération organisée par la Maïf, des grands sportifs français partent à l’assaut du Mont-Blanc en cette fin de semaine. Le but: sensibiliser le grand public aux enjeux climatiques en montagne.
Onze athlètes encordés sur les pentes du Mont-Blanc. Ce jeudi, dans le cadre de l’opération “La Cordée Sport Planète Maïf”, des champions vont tenter d’atteindre le point culminant de la chaîne des Alpes pour alerter sur les enjeux écologiques, promouvoir la biodiversité et inciter le plus grand nombre à adopter les bons comportements en montagne.
Dans cette équipe figurent Charlotte Bonnet (natation), Marine Boyer (gymnastique), Elodie Clouvel (pentathlon moderne), Sandrine Gruda (basket), Mélina Robert-Michon (lancer de disque), Chloé Trespeuch (snowboard), Valentin Belaud (pentathlon moderne), Maxime Grousset (natation), Mickael Mawem et Bassa Mawem (escalade) et Claire Supiot (nageuse).
“Le seul moyen de voir que la montagne est belle, c’est d’y être”, sourit Mickael Mawem. “C’est passer un moment de plaisir sans consommer.” Aidés par la locale de l’étape Chloe Trespeuch, les athlètes ont suivi une journée d’initiation avec des guides de la Compagnie des Guides de Saint-Gervais. La ville est aussi partenaire de cet événement.
“Des guides nous ont déjà expliqué comment la montagne était avant et comment elle est aujourd’hui. On veut communiquer, en parler”, explique Elodie Clouvel. “La montagne, tu ne sais pas si tu vas aller au sommet. On va découvrir un milieu qu’on ne connaît pas. Il y a beaucoup d’humilité, on va y aller tranquillement. Il faut respecter son corps et c’est pareil pour gravir le sommet. Je ne suis pas hyper rassurée. Il y a un peu d’appréhension, on n’est jamais prêts.” Un défi sportif donc, pour éveiller les consciences.
“On entend beaucoup parler de l’Everest, qu’il y a parfois la queue sur les chemins, que c’est une ‘poubelle géante'”, appuie Mawem. “Nous voulons ramener notre image, montrer que c’est un massif très beau et propre. Ça va être un moment extrême, même si on a le niveau en tant que sportifs. On a aussi le mental de sportifs de haut niveau. On sait se surpasser même si ça sera complexe, il faut s’acclimater, supporter l’altitude, accepter l’inconnu. On veut sensibiliser les gens qui nous suivent ou nous lisent, montrer la montagne, sa propreté et ce que les communes font. Car la montagne perd quelques mètres chaque année.” Le départ est prévu ce jeudi avant une nuit en refuge et un départ le lendemain à 3h du matin pour gravir le Mont-Blanc.
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