Coup de filet•Ils attaquaient des distributeurs automatiques de billets à l’aide d’explosifs… Huit hommes de nationalité française, néerlandaise et russe ont été mis en examen dans le cadre d’une enquête sur une série de braquages
20 Minutes avec AFP
Publié le 10/09/2024 à 09h28 • Mis à jour le 10/09/2024 à 09h28
La technique est connue : un petit coup d’explosif et les distributeurs automatiques de billets (DAB) sont ensuite pillés. De nombreux braquages ont eu lieu comme ça en France, Allemagne et Suisse.
Huit hommes de nationalité française, néerlandaise et russe ont justement été mis en examen dans le cadre d’une enquête sur le sujet, a annoncé la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Nancy.
Vendredi, « treize personnes ont été interpellées sur commission rogatoire du juge d’instruction de la Juridiction interrégionale de Nancy, dans le cadre d’un dossier portant sur un groupe criminel organisé néerlandais spécialisé dans les attaques de distributeur automatiques de billets commis à l’aide d’explosifs solides », a indiqué la Jirs dans un communiqué lundi soir.
« Ces individus étaient suspectés d’être en lien avec plusieurs attaques similaires commises en Allemagne, en Suisse et en France », précise la juridiction.
Lundi, « à l’issue de leur garde à vue, huit hommes de nationalité française, néerlandaise et russe entre 21 et 28 ans étaient présentés au juge d’instruction et mis en examen : sept ont ensuite été placés en détention provisoire, un sous contrôle judiciaire ».
Ces interpellations sont intervenues après plusieurs mois d’enquête et d’échanges d’informations entre les services d’enquête français, allemands et suisses.
En France, la direction d’enquête était confiée à l’Office Central de Délinquance Itinérante (OCLDI), les divisions de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) de Strasbourg et de Besançon avec le soutien de la brigade de recherche et d’intervention (BRI) de Strasbourg.
La Jirs précise que « les investigations se poursuivent en France mais également dans les pays impliqués afin de déterminer, toujours en étroite collaboration, les rôles précis des personnes interpellées ».
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