ENQUÊTE•A un kilomètre d’un camping, en Ariège, cinq cadavres d’animaux entassés ont été découverts par des vacanciers. Une enquête a été ouverte
E.M.
Publié le 09/08/2024 à 19h49 • Mis à jour le 09/08/2024 à 19h49
«Un trou creusé » avec « cinq cadavres de bêtes » entassés à l’intérieur ainsi que « des carcasses décomposées depuis un moment ». Jeudi, l’association des Compagnons des animaux a publié une vidéo sur son compte Facebook montrant plusieurs cadavres d’ovins entassés sur une parcelle privée de Lordat, en Ariège. « Un désastre », écrit l’association.
Sa présidente, Amandine Méline, interrogée par BFM TV. com, a indiqué avoir été alerté par des vacanciers, surpris par une « odeur nauséabonde », qui sont tombés sur ces cadavres d’animaux. La présidente de l’association a également constaté que « les oreilles des moutons avaient été coupées pour empêcher leur identification et celle de leur propriétaire ».
Elle pointe que cette parcelle privée est « à moins d’un kilomètre d’un camping » et qu’un éleveur doit « prévenir les services pour qu’ils viennent retirer l’animal mort ». Amandine Méline s’inquiète notamment de savoir si les animaux décédés le sont en raison de la fièvre catarrhale.
Après cette macabre découverte, elle a déposé plainte « pour maltraitance animale et dégradation de l’environnement », précise le média. Une enquête a été ouverte par Guilhem Renoux, le vice-procureur de la République placé de Foix, confiée au groupement de gendarmerie de l’Ariège assisté de l’Office français de la Biodiversité.
Selon la municipalité de Lordat, contactée par BFM. com, ce problème est « récurrent » en raison de la « maladie des brebis ». L’éleveur aurait déposé les cadavres sans la possibilité d’« avoir une intervention rapide de l’équarrisseur, débordé ». La commune n’a cependant donné aucune autorisation de dépôt. Une intervention pour retirer les animaux morts devait avoir lieu ce vendredi.
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