Les égouts parisiens jouent un rôle important pour permettre une bonne qualité de l’eau de la Seine. Les épreuves des Jeux olympiques de triathlon et de nage en eau libre ont pu s’y tenir.
Triathlon, nage en eau libre… Pour se baigner dans la Seine pendant les Jeux olympiques, la qualité de l’eau est surveillée quotidiennement, mais aussi le réseau de tout-à-l’égout , mélange des eaux pluviales et des eaux usées.
En plus du système habituel, ce réseau d’assainissement, long de 2.600 km à Paris, est doté d’une quarantaine de déversoirs d’orage. Ils sont activés en cas de fortes pluies pour éviter que les égouts ne débordent et ne viennent inonder les rues de Paris.
“Toutes ces installations sont modernisées, pilotées automatiquement par ordinateur. On sait exactement le besoin de quantité d’eau à déverser”, explique Anita Ravlic, responsable de la communication au Musée des égouts de Paris.
Cette infrastructure a été récemment modernisée avec la création du bassin d’Austerlitz. Il peut stocker l’équivalent de 20 piscines olympiques d’eau pluviale qui est traitée avant d’être relâchée en milieu naturel.
“Le but est de pouvoir limiter nos rejets dans la Seine et de considérer de nouveau la Seine comme un milieu naturel et pas comme une annexe du réseau des égouts”, rappelle Antoine Guillou, adjoint à la maire de Paris en charge de la propreté, face à la mise en œuvre du plan de 1,4 milliard d’euros.
“Sur le territoire parisien, effectivement, c’était vraiment la pièce d’infrastructure qu’il nous manquait pour faire en sorte que l’on réduise très fortement nos rejets dans la Seine”, poursuit-il au micro de BFM Paris Île-de-France.
Le bassin a été activé “plusieurs fois depuis sa mise en service” permettant d’éviter des rejets d’eaux usées dans la Seine. Après les Jeux olympiques et paralympiques, il permettra aussi d’assurer la baignabilité de la Seine pour le grand public dès 2025.
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