L’incertitude règne à Tahiti, où les demi-finales et finales des épreuves masculine et féminine n’ont toujours pas pu se tenir en raison de conditions météo jugées trop faibles. Et la date limite du 5 août approche.
L’eau est décidément l’élément phare de ces Jeux olympiques. Après avoir guetté nerveusement les résultats d’analyses de l’eau de la Seine pour évaluer s’il était raisonnable d’y maintenir les épreuves de triathlon, après avoir vibré autour des exploits aquatiques de leur homme-dauphin Léon Marchand, les organisateurs de Paris 2024 ont désormais le regard tourné vers les vagues tahitiennes du spot de Teahupo’o, où doivent se dérouler les demi-finales et finales de l’épreuve olympique de surf.
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Car les conditions météo, bien trop calmes ces derniers jours pour envisager de maintenir les matchs pour les médailles, s’annoncent encore très incertaines pour les prochains. Plusieurs fois reportées, les rencontres décisives n’auront pas non plus lieu ce samedi matin (samedi soir, heure métropolitaine). Un nouveau point sera fait à 10h30 heure locale (22h30, heure métropolitaine) pour savoir si l’épreuve peut reprendre dans l’après-midi (dans la nuit de samedi à dimanche, heure métropolitaine).
Au niveau des prévisions, la houle est annoncée encore faible ces samedi et dimanche, mais la journée de ce lundi semble plus favorable. Mais l’affaire tient du casse-tête pour les organisateurs, car ce lundi 5 août se trouve justement être la date limite pour la tenue de l’épreuve. Il ne reste donc plus que trois options: samedi, dimanche ou lundi. Prendront-ils le risque de repousser les finales jusqu’au dernier jour possible ou joueront-ils la sécurité, quitte à surfer dans de moins bonnes conditions?
La décision sera prise collégialement par plusieurs entités: la fédération internationale (ISA), les organisateurs de Paris 2024, le CIO ainsi qu’OBS, en charge de la production des images des épreuves olympiques.
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