Retrouvera-t-on un jour Lina ? Il n’y aura pas de nouvelles recherches ce week-end ni dans les Vosges, ni ailleurs, a indiqué une source proche de l’enquête à l’AFP. 45 hectares ont été ratissés en quatre jours dans la forêt d’Anould où, sauf surprise, les enquêteurs ne retourneront pas. Les fouilles n’ont pour l’instant rien donné.
Rien n’est prévu non plus la semaine prochaine à ce stade, selon cette même source, expliquant que l’enquête se poursuivait. Sollicité vendredi, le parquet de Strasbourg avait indiqué ne pas vouloir communiquer.
La dernière journée de recherches dans une forêt d’Anould dans les Vosges pour tenter de localiser l’adolescente s’était elle aussi révélée infructueuse vendredi.
Lina avait disparu samedi 23 septembre 2023 en fin de matinée alors qu’elle avait quitté son domicile de Plaine, au pied du massif des Vosges, pour se rendre à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, distante d’environ 3 kilomètres. Elle devait prendre le train pour aller retrouver son petit ami à Strasbourg.
Le principal suspect s’est suicidé
L’enquête a connu un tournant avec l’annonce vendredi 26 juillet par le parquet de Strasbourg d’une « avancée majeure » : la découverte de l’ADN de Lina dans une voiture volée, qui était recherchée par les enquêteurs car elle se trouvait non loin du lieu de la disparition de l’adolescente en septembre.
Principal suspect dans la disparition de Lina, Samuel G., un père de famille de 43 ans dépressif et consommateur de drogues, avait été contrôlé en début d’année au volant de cette voiture par des douaniers à Sigean dans l’Aude, avant d’être condamné le 22 janvier à 15 mois d’emprisonnement avec sursis pour refus de contrôle, mise en danger d’autrui, conduite d’un véhicule sous l’usage de stupéfiants, recel et vol.
Il s’est depuis suicidé le 10 juillet chez lui à Besançon.
Des fouilles là où le véhicule du suspect s’est arrêté un certain temps
Les recherches entamées en début de semaine à Anould, à une quarantaine de kilomètres au sud du lieu où Lina a disparu en Alsace, se basaient sur les données de géolocalisation de ce véhicule, qui indique quel itinéraire et quels arrêts il a effectués.
Les enquêteurs ont effectué leurs recherches là où le « véhicule s’est arrêté pendant un certain temps sans aucune explication plausible », avait précisé jeudi une source proche de l’enquête.