DIRECT. JO 2024 : Muller 5e au tir, les Français vont entrer en lice en judo et en escrime

Ca va très vite, les points s’enchaînent. La Française mène 8-3, Balzer domine elle 8-1.

5-0 face à la Tunisienne Yasmine Daghfous !

Les deux Françaises sont en piste. Manon Brunet mène déjà 2-0 face à Sarybay, une Kazakhe.

La Française, en bronze à Tokyo, espère conquérir une nouvelle médaille en sabre à Paris. Par ailleurs, elle a ajouté “Apithy- à son nom depuis puisqu’elle s’est mariée.

Le premier titre olympique du nageur français a été suivi sur France 2 par 9,52 millions de téléspectateurs en moyenne !

La Sud-Coréenne Ban Hyojin (16 ans) est sacrée au tir à la carabine à 10m, devant la Chinoise Huang Yuting (17 ans) et la Suissesse Audrey Gogniat. Comme à Tokyo il y a trois ans, Océanne Muller a pris la 5e place de la finale ce matin à Châteauroux-Deols. Avec un score de 187.1, l’Alsacienne regrettera sans doute ses tous premiers tirs qui lui ont coûté quelques précieux dixièmes qui lui ont manqué par la suite pour viser la médaille. 

Thierry Reboul, directeur exécutif des cérémonies Paris 2024, sur RMC:

“(Cérémonie d’ouverture) On a dit qu’on était désolés si certains avaient été offensés. Ce n’est pas la même chose que de faire des excuses qui consistent à dire ‘on s’est trompé’. Mais il n’y avait pas à se tromper. Je crois que 87% des Français ont aimé, donc je ne suis pas sûr qu’il n’y ait que 13% des catholiques. (Philippe Katerine en bleu, presque nu, vous le referiez si c’était à refaire?) Oui, oui. On était là aussi pour dire ce qu’est la France, la liberté, l’égalité, la fraternité… Dans la liberté, il y a la liberté artistique. Il n’y avait pas aucune volonté de choquer.”

(Validé par l’Elysée?) Il n’y a pas d’Emmanuel Macron ou pas. C’est quelque chose qu’on a fait dans la liberté la plus absolue. Il était au courant de plein de choses, bien évidemment, comme la maire de Paris et tout était partagé et validé par Tony Estanguet. En dehors de ces trois personnes là, liberté absolue.”

Comme en 2021, Océanne Muller termine 5e du tir à la carabine à 10 mètres. Elle n’aura pas réussi à faire de miracle sur les deux derniers plombs.

Muller est dans le top 5, elle sort une deuxième concurrente de suite !

Muller sort un 10,8 au meilleur moment et reste dans le jeu ! Elles ne sont plus que 6 mais la Française va devoir cravacher.

Ca va se jouer sur un plomb !

Elle redescend à la quatrième place après une nouvelle salve de plombs.

Après le 11e tir, va-t-on avoir une médaille ce lundi matin?

Elle est à 0,2 de la médaille de bronze ! On va avoir des éliminées désormais.

10,4 et 10,7 pour Muller sur ses deux tirs suivants, c’est pas mal !

Après 5 tirs, la 7e et la 8e seront éliminées à l’issue des 10 premiers tirs.

10,7 pour la Française à son 4e tir, il va falloir compter sur des ratés de ses adversaires pour remonter au classement.

9,6 pour la Française là où ses concurrentes dépassent les 10 pour la plupart.

La Française est la seule chance de médaille pour le tir à la carabine à 10m. L’épreuve se déroule à Chateauroux.

Gérald Darmanin a défendu lundi la cérémonie d’ouverture des JO de Paris, estimant que la France était “un pays de liberté, liberté sexuelle, liberté religieuse, liberté de se moquer, de caricaturer”, face aux critiques notamment de la Conférence des évêques de France (CEF).

“On peut aimer ou ne pas aimer certains tableaux, cela a été mon cas. Mais je pense qu’il ne faut pas comprendre au delà de ce que la France laisse comme message, (c’est-à-dire) un message de liberté”, a ajouté sur France 2 le ministre de l’Intérieur démissionnaire, également en charge des cultes.

“Les évêques de France font la communication qu’ils souhaitent (…). Depuis toujours l’art, et ce qu’on a vu était de l’art, a été critiqué par les responsables religieux et par d’autres, mais il faut accepter ce débat autour de l’art et cette liberté de création des artistes, sinon nous ne sommes pas la France”, a poursuivi Gérald Darmanin, pour qui “les goûts et les couleurs ne se discutent pas”.

En bronze au sabre à Tokyo, Manon Apithy-Brunet va prochainement entrer dans la compétition en sabre, tout comme la numéro deux mondiale Sara Balzer.

9h10 : tir (F) : carabine 10m (Océanne Muller)

11h00 : plongeon (H) : haut vol synchronisé (Gary Hunt, Loïs Szymczak)

12h00 : tir (H) : carabine 10m

14h00 : équitation (M) : concours complet (Karim Laghouag, Stéphane Landois, Nicolas Touzaint)

14h10 : VTT (H) : cross-country (Victor Koretzky, Jordan Sarrou)

17h11 : tir à l’arc (H) : épreuves par équipes (Baptiste Addis, Thomas Chirault, Jean-Charles Valladon)

17h20 : canoë-kayak (H) : slalom C1 (Nicolas Gestin)

17h30 : gymnastique artistique (H) : par équipes

17h38 : judo (F) : -57kg (Sarah-Léonie Cysique)

18h09 : judo (H) : -73kg (Joan-Benjamin Gaba)

20h30 : natation (F) : 400m 4 nages

20h43 : natation (H) : 200m nage libre

21h22 : natation (H) : 100m dos (Yohann Ndoye-Brouard)

21h32 : natation (F) : 100m brasse

21h45 : escrime (F) : sabre (Manon Apithy-Brunet, Sara Balzer, Cécilia Berder)

21h48 : natation (F) : 200 nage libre

22h10 : escrime (H) : fleuret (Enzo Lefort, Maxime Pauty, Julien Mertine)

Le badminton a ouvert le bal pour cette journée. Pour les Française, on attendra Océanne Muller au tir dès 9h30, avec une première chance de médaille.

Les hockeyeurs allemands ne sont pas satisfaits de la cantine du village olympique. Ils l’ont fait savoir, ce samedi 27 juillet, à la DPA, agence de presse allemande via le capitaine de la sélection, Mats Grambusch : “Ils sont complètement débordés aux heures de pointe. Par ailleurs, la qualité et la quantité des repas ne sont pas bonnes, parce que trop de monde arrive en même temps.”

Christopher Rühr, coéquipier de Mats Grambusch, a également critiqué la cantine du village olympique : “Nous nous en sortons car nous avons aussi de la nourriture dans l’appartement et pouvons nous préparer quelque chose de temps en temps. Mais ce n’est pas très professionnel et on espère que ça s’améliorera rapidement.”

La cantine avait déjà fait l’objet de critiques de la part de la délégation britannique. La Grande-Bretagne a depuis fait appel, depuis, à son propre cuisinier pendant toute la durée des Jeux Olympiques.

Vincent Gardeau, président des Dauphins du TOEC, sur RMC:

“Ses parents sont des nageurs de très haut niveau aux Dauphins du TOEC. Ils ont fait tous les deux les Jeux olympiques. Papa est en plus vice-champion du monde et d’Europe. (Léon Marchand n’aimait pas la natation et trouvait l’eau trop froide ?) Quand il a démarré, effectivement. Il a appris à nager comme beaucoup de gamins. C’est une nécessité en termes de sécurité. Il était aux bébés dauphins du TOEC. Il a fait les premières séances d’entraînement et il a arrêté de nager pendant deux ans. Ça ne lui plaisait pas plus que ça. Ses parents ne l’ont pas poussé à aller au-delà. Deux ans plus tard, quand il avait 7-8 ans, il est revenu et il a commencé à accrocher. Et on connait la suite de l’histoire. C’est vrai que ce n’était pas un fan de natation au tout début.”

Sophie Kamoun, consultante natation RMC:

“(L’ambiance à la natation) On n’avait jamais vu ça en France et quasiment jamais dans le monde. Ça m’a rappelé les Jeux de Sydney. On sait que la natation, en Australie, c’est une institution. Je n’aurais jamais imaginé vivre ça en France. Je suis d’autant plus fière de voir une piscine vibrer de cette façon que ça n’a pas toujours été facile pour la natation française ces dernières années. Il y a beaucoup de gens qui ont vécu leur première compétition de natation et qui ont vécu un moment extraordinaire, unique, historique.”

Vincent Gardeau, président des Dauphins du TOEC, sur RMC:

“C’était un grand moment. Je crois que je n’ai jamais vu une telle intensité dans un bassin. Je ne pensais pas connaître ça un jour pour la natation. Autant de clameur, d’enthousiasme, pour un nageur, c’est merveilleux. On avait 20.000 spectateurs en transe. C’était fabuleux.”

Anne Hidalgo a démenti la mauvaise qualité de l’eau le jour de sa baignade dans la Seine, le mercredi 17 juillet, sur France Bleu Paris ce matin. “Non, non, on a fait les choses dans l’ordre”, a-t-elle répété.

“Le jour où on s’est baigné, on était tout à fait dans les normes. On a fait les choses dans le respect des conditions de baignabilité”, a assuré la maire de Paris.

Plus d’informations ici.

“Je pense qu’il y a trois symboles sur lesquels on doit se pencher pour qu’il reste en héritage des Jeux olympiques”, a estimé la maire de Paris Anne Hidalgo sur France Bleu Paris ce matin.

D’abord “les anneaux olympiques sur la tour Eiffel”. “Il faut se poser la question”, assure l’édile. Ensuite, la vasque olympique, aujourd’hui aux Tuileries. “Un très bel objet.”

Et enfin, “les très belles statues dans le tableau ‘Sororité'”, qui ont émergé de la Seine pendant la cérémonie d’ouverture. “Je me dis qu’elles auraient toutes leurs places dans Paris, notamment dans le 18e arrondissement”, a déclaré Anne Hidalgo.

Plus d’informations ici.

Sébastien Jibrayel, adjoint à la mairie de Marseille en charge du sport, sur RMC:

“La première chose, c’est qu’on se réjouit d’accueillir les épreuves de football et de voile à Marseille. Evidemment, un stade qui est pour moi le plus beau de France, c’est un peu triste de le voir aussi vide. Hier soir, on a eu encore un match avec 8.000 personnes dans un stade qui peut en contenir 67.000. La France a remporté un véritable succès avec un stade guichets fermés et derrière, on a eu trois matchs sans dépasser les 10.000 personnes. C’est une proposition. Je dis à Paris 2024: est-ce qu’il n’y a pas une possibilité de réduire le prix des places à Marseille? Aujourd’hui, il est un peu élevé.”

“Un pack à 60 euros, pour les familles, ce n’est pas accessible à tous. On a des places sèches à 26 euros. Quand on a un stade vide, il faut faire gagnant-gagnant et réduire le prix des places. Entre 5 et 10 euros. Et que tout le monde puisse participer à la fête. Moi, ce que je veux, c’est que l’image de la France et de Marseille résonne de la plus belle façon. Et aujourd’hui, quand on a des stades vides, et pas qu’à Marseille, je pense qu’il faut qu’il y ait une proposition.”

“On discute avec des Marseillais. On voit qu’il y a un frein par rapport au prix. Certains veulent participer aux Jeux olympiques, à la fête, et sont prêts à mettre quelques euros. Beaucoup ne partent pas en vacances. Ça serait l’occasion pour certains de venir pour la première fois au stade Vélodrome. Mais là, très honnêtement, il y a une barrière. C’est un peu cher. Et derrière, on voit que le stade est vide.”

Pierre Rabadan, adjoint aux sports à la mairie de Paris, sur RMC:

“Ça ne s’annonce pas compliqué. C’est normal, on est dans un milieu naturel. Il a plu énormément. Je pense que ça a échappé à peu de personnes sur Terre si vous avez vu la cérémonie d’ouverture. Il a plu aussi le lendemain. Ça a de l’impact sur la qualité de l’eau. Aujourd’hui, les taux sont en train de redescendre. Ils sont encore au-dessus de la norme. On va attendre les résultats de cette nuit mais on est tous plutôt confiants au vu de la météo et de la courbe de la qualité de l’eau, qui s’améliore.”

“On suit la Seine depuis plusieurs années. On voit que la qualité s’améliore. Depuis début juin, 80% des jours ont indiqué une qualité d’eau baignable. Elle réagit à des phénomènes météorologiques. Quand il pleut beaucoup, on voit les courbes qui ont des phénomènes de pollution mais qui reviennent en 24-48 heures. Là, on est sur une phase où la qualité de l’eau s’améliore. Il faut savoir si elle va passer sous la barre de la qualité nécessaire pour pouvoir nager, ou pas. C’est aussi simple ça que ça. Le plan B, c’est qu’on décale les jours de compétition. On peut regrouper deux jours sur un seul. C’est prévu. Je le dis depuis un an. J’espère qu’on n’aura pas à avoir recours à ce genre de contingence.”

Le Tahitien Kauli Vaast a rejoint, dimanche à Teahupo’o (Polynésie française), les autres surfeurs de l’équipe de France, tous qualifiés en huitièmes de finales.

Kauli Vaast (14.03), qui excelle quand la houle se lève à Teahupo’o, a manoeuvré sur des vagues d’1,20m, modestes pour ce spot, et battu l’Australien Matthew McGillivray (10.67). Il a enchaîné les tubes profonds et s’est aussi autorisé un 360° aérien et un “superman”, une figure dans laquelle le surfeur, dans les airs, ne tient plus sa planche que par les mains.

“Je ne l’ai pas fait pour les photographes, j’ai failli me ‘tuer’ sur les cailloux, mais ça passe, et j’étais content de retrouver les sensations”, a déclaré à l’AFP Kauli Vaast.

Sylviane Dubau, mère de Pauline Ferrand-Prévot, sur RMC:

“J’aurais besoin de regarder la course en replay. Lorsqu’on est sur le site, on ne se rend pas compte vraiment de ce qu’il se passe. Quand on est parents, il y a beaucoup de bruit, beaucoup d’émotions. Et on ne réalise pas forcément. Il y a beaucoup de soulagement pour tout le monde. C’est un sport mécanique, tout peut arriver jusqu’au dernier moment. On l’a vu avec Loana Lecomte. Il peut y avoir une chute, une crevaison… Jusqu’au dernier tour, jusqu’à l’arrivée, on a peur que la malédiction soit encore là.”

“Elle s’était coupée du monde presque l’année dernière. Elle s’était mise en retrait. Elle disait qu’elle était en mission. Elle avait une petite bulle. Certains proches avaient heureusement le droit d’y rentrer. Par contre, elle était très, très proche de nous, sa sœur, son frère, mon mari et moi, ces derniers mois.”

A la veille de la première épreuve de triathlon lors des Jeux olympiques de Paris, les athlètes ne pourront pas s’entraîner dans la Seine ce lundi matin, pour une deuxième annulation de suite. Les organisateurs restent “confiants” quant à la bonne tenue de l’épreuve ce mardi.

Bienvenue sur RMC Sport pour suivre la 3eme journée des Jeux olympiques de Paris ce lundi. Après quatre nouvelles médailles glanées par l’équipe de France ce dimanche, dont les titres de Léon Marchand en natation et de Pauline Ferrand-Prévot en VTT, les Bleus souhaitent poursuivre sur leur belle dynamique. Le judo, l’escrime et le VTT pourraient ajouter des médailles au compteur. On suivra aussi le canoë-slalom, l’épreuve de dressage par équipes en équitation, le skate ou la natation.

>> Revivez la sublime journée de dimanche aux JO