arrête-moi si tu peux•Un homme de 39 ans a été mis en examen ce vendredi après le cambriolage de la bijouterie Maty, en plein centre-ville de Nantes en juin dernier. Il était entré dans le magasin par le plafond.
J.U.
L’affaire avait marqué les esprits. Il y a un mois et demi, la bijouterie Maty de la rue Crebillon à Nantes avait fait l’objet d’un spectaculaire cambriolage.
Selon les premiers éléments, le voleur était parvenu à rentrer dans le magasin par l’appartement situé juste au-dessus, en perçant le plafond. Il avait ensuite fait main basse sur de nombreux bijoux, pour un préjudice de 350.000 euros, avant de s’évanouir dans la nature. Le lendemain, le logement en question avait été de nouveau la cible d’un incendie, épaississant encore davantage le mystère.
Mais l’enquête a rebondi ces derniers jours avec l’interpellation d’un suspect âgé de 39 ans, rapporte ce vendredi le procureur de la République Renaud Gaudeul, confirmant une information de Presse Océan. Ce dernier, confondu grâce à son ADN par les enquêteurs de la division de la criminalité organisée et spécialisée de la police, a été mis en examen et placé en détention provisoire ce vendredi.
« Bien que peu loquace, il a immédiatement reconnu avoir commis les faits, en pénétrant dans l’appartement situé au-dessus de la bijouterie, en creusant un trou au niveau du plancher, en descendant à l’aide d’une corde, avant de prendre la fuite par les toits, après avoir mis le feu dans l’appartement qu’il avait préalablement investi », explique Renaud Gaudeul.
L’homme, qui était habillé d’une combinaison blanche lors du cambriolage et avait pris soin de repérer les lieux, a expliqué avoir depuis perdu la marchandise, volée en Espagne « par un fournisseur d’héroïne, produit dont il est dépendant », indique le procureur. Sans profession, le suspect comptant déjà quatre condamnations sur son casier judiciaire risque une peine de dix ans de prison.
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