Quelques jours seulement après la découverte de 40 moutons entassés illégalement dans un logement social d’un quartier de l’est de Nice, le premier adjoint au maire annonce ce mercredi qu’« un nouvel élevage illégal et un abattoir clandestin » ont été démantelés. Anthony Borré précise que « dix moutons [en vie], ainsi qu’une dizaine de carcasses ont été retrouvés » cette fois-ci à l’ouest, et en plein air. Sur place, la police nationale a procédé à l’interpellation de cinq personnes.
« Si le culte s’exerce librement en France, il ne peut se faire au-dessus des lois de la République et des conditions d’hygiène élémentaires. Ça ne doit pas rester impuni », a également écrit l’élu sur Twitter.
Cette nouvelle découverte intervient alors que l’Aïd el-Kébir, ou Aïd el-Adha, la « fête du sacrifice », a débuté ce mercredi. Dans un communiqué publié le 21 juin, la préfecture des Alpes-Maritimes rappelait « les règles d’hygiène, de conduite et la réglementation en vigueur pour célébrer » cette fête musulmane.
Et notamment que « toute personne impliquée dans l’abattage d’animaux hors des abattoirs autorisés engage sa responsabilité et est passible de sanctions », soit une peine de prison et jusqu’à 15.000 euros d’amende. Les deux personnes interpellées dimanche soir dans l’est de Nice doivent être jugées en août.