- Peter Sagan, installé en Principauté depuis plusieurs années, vient d’être condamné à trois mois de prison avec sursis pour avoir circulé au guidon de son scooter dans un état d’ébriété avancé, en plein milieu de journée, révèle « Monaco-Matin ».
- Le multiple champion du monde, plusieurs fois maillot vert sur la Grande boucle, se trouvait dans « un état de fatigue lié principalement au décalage horaire » et « ne pensait pas avoir tel taux », selon son avocat.
- L’annonce de cette condamnation, assortie de trois mois de suspension du permis de conduire, tombe à seulement trois jours du lancement du Tour de France, qui sera son dernier.
Le champion cycliste Peter Sagan n’en était pas à son coup d’essai avec la justice monégasque. En 2021, il avait écopé d’une amende de 5.000 euros pour avoir bravé le couvre-feu lié à la pandémie et blessé un policier dans un contexte déjà alcoolisé.
Le Slovaque, installé en Principauté depuis plusieurs années, vient cette fois-ci d’être condamné à trois mois de prison avec sursis pour avoir circulé au guidon de son scooter dans un état d’ébriété avancé, en plein milieu de journée, révèle Monaco-Matin. La nouvelle tombe très mal pour Sagan (TotalEnergies) à seulement trois jours du début du Tour de France, le dernier pour le coureur de 33 ans.
Les faits remontent au 12 mai 2023, dans le quartier de Fontvieille, à l’ouest de Monaco. « Il était 11h35 du matin quand les policiers remarquaient le comportement hasardeux, voire dangereux, d’un conducteur », détaille le président du tribunal, cité par le quotidien, qui jugeait le Slovaque en son absence. L’heure interpelle, le taux d’alcool relevé également : 1,46 milligramme par litre d’air expiré, quand la limite est fixée à 0,25 milligramme par litre.
Le multiple champion du monde, plusieurs fois maillot vert sur la Grande boucle, expliquait alors qu’il s’était couché à 3 heures du matin après avoir fréquenté plusieurs établissements de nuit. Selon son avocat, Peter Sagan, tout juste de retour d’un voyage aux Etats-Unis, se trouvait dans « un état de fatigue lié principalement au décalage horaire » et « ne pensait pas avoir tel taux ».
Le tribunal correctionnel de Monaco a suivi les réquisitions du procureur sur la peine de prison avec sursis demandée, et a également condamné le cycliste à trois mois de suspension du permis de conduire.