Leur petite-fille, Stacey, en quête de réponses, a récemment partagé leur histoire déchirante dans le média britannique Mirror dans l’espoir d’obtenir justice. Charlie et Gayle Anderson, âgés respectivement de 71 et 74 ans, avaient décidé de retourner dans leur île natale en 2018, quittant ainsi le Royaume-Uni où ils vivaient depuis de nombreuses années. Pleins d’espoir, ils avaient vendu leur maison en Grande-Bretagne et acheté une magnifique demeure de huit chambres en Jamaïque. Cependant, leur rêve a rapidement tourné au cauchemar.
Huit semaines seulement avant leur mort tragique, le couple a découvert avec effroi que près de 100 000 livres sterling, soit environ 116 300 euros, avaient disparu de leurs comptes bancaires. Ils ont alors fait le voyage de retour au Royaume-Uni pour rencontrer leur banque, espérant récupérer une partie de leur argent volé. Satisfaits des perspectives de remboursement, Charlie et Gayle sont retournés en Jamaïque pour poursuivre leur nouvelle vie. Malheureusement, leur retour a été marqué par un dénouement brutal et impensable.
Un meurtre atroce et une enquête qui piétine
Leurs corps sans vie ont été retrouvés dans leur maison incendiée, montrant des signes atroces de violence. Battus sauvagement avant d’être abattus, les Anderson ont été privés de tout avenir, de tout ce qui aurait dû leur apporter bonheur et joie, y compris la possibilité de voir leurs arrière-petits-enfants grandir. Leur petite-fille, Stacey, partage la douleur insoutenable qui les hante encore aujourd’hui.
Alors que la famille tente de faire face à cette tragédie insensée, l’enquête n’a pas abouti. Un homme, Saquino Farr, qui avait été employé par Charlie et Gayle pour effectuer des travaux dans leur maison, a été arrêté pour suspicion de fraude liée à l’argent disparu. Cependant, les procédures judiciaires en Jamaïque semblent traîner en longueur et personne n’a encore été inculpé pour les meurtres des Anderson.
Stacey exprime son désarroi face à l’absence de progrès dans cette affaire. Elle affirme que la police jamaïcaine a cessé de considérer l’affaire comme active, laissant ainsi les coupables présumés en liberté. Déterminée à obtenir justice pour ses grands-parents, elle refuse d’abandonner, mais son espoir s’amenuise face à un système qui parait impuissant.