Un employé de l’aéroport international de San Antonio, au Texas (États-Unis), est décédé vendredi dernier, aspiré par le réacteur d’un avion. L’autopsie du corps a conclu à un suicide, selon le bureau du médecin légiste du comté de Bexar interrogé par CNN.
Le rapport du légiste évoque « des blessures contondantes et tranchantes » ayant entraîné le décès de l’assistant au sol. Mais cette mort a bien été classée en suicide. Le drame s’est produit dans la soirée, alors que le vol Delta 1111 en provenance de Los Angeles venait de se poser sur le tarmac. L’avion roulait vers une porte quand l’homme a été happé par le seul moteur opérationnel à ce moment-là.
Pas d’erreur selon l’employeur de la victime
L’enquête se poursuit autour de cette mort tragique. La victime était employée par Unifi Aviation, qui travaille elle-même pour plusieurs compagnies dont Delta Air Lines. « Nous avons le cœur brisé et pleurons la perte de la vie d’un membre de la famille de l’aviation à San Antonio. Nos cœurs et notre soutien total vont à leur famille, leurs amis et leurs proches pendant cette période difficile », a régi la compagnie auprès de CNN.
« D’après notre enquête initiale, cet incident n’était pas lié aux processus opérationnels, aux procédures de sécurité et aux politiques d’Unifi », a de son côté commenté Unifi Aviation. L’entreprise dit attendre les conclusions de l’enquête et souhaite se concentrer sur l’aide au personnel après cet accident mortel.
Un précédent
La semaine dernière, la compagnie aérienne Piedmont Airlines a été condamnée à une amende de plus de 15.000 dollars par l’agence fédérale chargée de la prévention des accidents du travail (OSHA). Elle a été reconnue responsable dans l’accident mortel d’un agent aéroportuaire, survenu l’année dernière dans des circonstances similaires.