- Dimanche, des policiers de la brigade anticriminalité ont découvert « un élevage et un abattoir sauvage » à l’intérieur d’un logement social de l’est de Nice, dans le quartier sensible des Liserons.
- Une quarantaine de moutons était entassée dans une pièce d’une dizaine de mètres carrés et deux personnes ont été interpellées.
- La préfecture des Alpes-Maritimes rappelait tout dernièrement que « toute personne impliquée dans l’abattage d’animaux hors des abattoirs autorisés engage sa responsabilité et est passible de sanctions », soit une peine de prison et jusqu’à 15.000 euros d’amende.
Une des bêtes a même été retrouvée égorgée. Dimanche, des policiers de la brigade anticriminalité (BAC) ont découvert « un élevage et un abattoir sauvage » à l’intérieur d’un logement social de l’est de Nice, dans le quartier sensible des Liserons, a-t-on appris de sources concordantes. Une quarantaine de moutons était entassée dans une pièce d’une dizaine de mètres carrés. Deux personnes ont été interpellées.
Cette installation illégale serait le fait de « squatteurs » selon Anthony Borré, le premier adjoint au maire de Nice et président de Côte d’Azur habitat. Le bailleur social « déposera plainte dès [ce lundi] matin », a également annoncé l’élu sur Twitter, précisant qu’« un éleveur [allait] récupérer ces pauvres animaux ».
« La maltraitance animale est insupportable. Les auteurs doivent être lourdement condamnés », a également réagi le député (LR) des Alpes-Maritimes Éric Ciotti.
Dans un communiqué publié le 21 juin, la préfecture des Alpes-Maritimes rappelait « les règles d’hygiène, de conduite et la réglementation en vigueur pour célébrer la fête de l’Aïd-El-Kébir », ou Aïd-Al-Adha, la « fête du sacrifice », qui commence ce mercredi. Et notamment que « toute personne impliquée dans l’abattage d’animaux hors des abattoirs autorisés engage sa responsabilité et est passible de sanctions », soit une peine de prison et jusqu’à 15.000 euros d’amende.
Les services de l’Etat indiquent que deux lieux d’abattage sont ainsi prévus dans le département : un premier, « réservé prioritairement aux bouchers professionnels », situé à Puget-Théniers, et le second, « temporaire », du côté de Contes.