- Lundi vers 17h30, un SDF de 29 ans est soupçonné d’avoir violemment agressé une dame de 73 ans et sa petite-fille de 7 ans, à la porte d’entrée de leur domicile, cours de la Martinique à Bordeaux.
- L’individu a été transféré à l’hôpital Charles-Perrens de Bordeaux pour y recevoir des soins psychiatriques.
- Le parquet de Bordeaux précise avoir formulé des réquisitions « pour permettre la reprise de garde à vue du mis en cause dès lors que son état de santé le permettra. »
Il a été transféré à l’hôpital Charles-Perrens de Bordeaux. La garde-à-vue du suspect dans l’affaire de la violente agression contre une septuagénaire et sa petite fille de sept ans à Bordeaux, « a été levée suite à une expertise ayant préconisé des soins psychiatriques » mardi après-midi, indique le parquet de Bordeaux. Le suspect de 29 ans « tenait des propos incohérents », et a été « hospitalisé sous contrainte », a précisé de son côté une source policière.
« L’intéressé présente des troubles du comportement majeurs en lien avec une pathologie psychotique et schizophrène », poursuit le parquet dans un communiqué, qui ajoute qu’au moment des faits, « il était selon des proches en rupture de soins. » Cependant, « afin d’assurer une poursuite de l’enquête rapide et de garantir la tranquillité publique » le parquet a formulé des réquisitions « pour permettre la reprise de garde à vue du mis en cause dès lors que son état de santé le permettra. »
Lundi vers 17h30, cet homme, un SDF de 29 ans, est soupçonné d’avoir violemment agressé une dame de 73 ans et sa petite-fille de 7 ans, à la porte d’entrée de leur domicile, cours de la Martinique à Bordeaux. Un voisin, témoin de la scène, fournissait un signalement de l’auteur, par ailleurs filmé par un visiophone.
« La description de l’auteur, et sa fuite à bord d’un véhicule Renault Clio noir, permettaient aux effectifs de la BAC d’interpeller un suspect à 18h30, avait indiqué plus tôt dans la matinée la procureure de la République Frédérique Porterie. L’homme, très agité et résistant à son interpellation, était maîtrisé et conduit au commissariat central. » Il a été placé en garde à vue des chefs de « violation de domicile », « tentative d’enlèvement et séquestration », « violence sur personne vulnérable et mineure de 15 ans ». La diffusion de la vidéo sur les réseaux sociaux a créé une onde de choc au sein de la classe politique, qui a vivement réagi à l’affaire.
Les victimes « sont actuellement examinées par le Cauva (Centre d’accueil en urgence de victimes d’agression du CHU de Bordeaux) pour déterminer notamment leur incapacité totale de travail » poursuit le parquet, ce mardi après-midi.