C’est un véritable drame qui s’était déroulé à Saint-Julien-de-Concelles, dans le vignoble nantais, le 20 décembre 2018. Une jeune fille de 17 ans, Tessa Raimbault, avait été tuée par un chauffard alors qu’elle rentrait chez elle. Le conducteur avait ensuite pris la fuite et n’a jamais pu être identifié et donc interpellé. Quatre ans après les faits, en décembre 2022, le parquet de Nantes a décidé de classer l’affaire, faute d’indices. Un nouveau coup dur pour la mère de Tessa Raimbault. « Et là c’est le vide, c’est le vide encore une fois. On sait que la prochaine procédure pour nous ne concerne pas du tout le responsable, c’est la procédure pour préjudice moral« , avait ainsi confié, à France 3, Florence Jouve.
« C’est compliqué pour moi, de mettre un prix sur la vie de votre enfant. C’est quelque chose que personne ne devrait avoir à gérer. On a déjà notre part de souffrance et là le système en rajoute, et puis ça provoque de la colère chez certaines personnes qui étaient liées à Tessa. Je n’ai plus de mots, en fait, pour expliquer à ses amis qui eux sont en souffrance, démarrent tout juste leur vie en se disant ‘c’est ça, on vit dans cette société là où il est possible de retirer la vie à quelqu’un’. Même si c’est un accident, les faits sont là« , avait-elle ajouté.
La mère de Tessa Raimbault regrette que le meurtrier de sa fille ne soit jamais jugé
En plus de devoir faire face à la mort tragique de leur fille, les parents de Tessa Raimbault assure vivre avec une « impression de double peine » en sachant que le meurtrier de leur fille ne sera jamais jugé. Durant tout ce temps, ils ont espéré que le chauffeur finisse par se rendre à la police, en vain.