C’est une macabre découverte qui a été faite le 27 mai 2023. Le corps d’Iris C., une jeune femme âgée de 23 ans, a été retrouvé dans une rivière de Lanester, une commune proche de Lorient, dans le Morbihan. Vendredi 2 juin 2023, Stéphane Kellenberger, le procureur de la République, a annoncé l’ouverture d’une enquête judiciaire « contre X pour enlèvement et homicide volontaire précédé ou accompagné d’un autre crime : viol« . Ce lundi 12 juin, ce dernier a pris la parole sur l’anntenne de BFMTV et il a dévoilé les résultats de l’autopsie de la jeune femme. “L’autopsie a révélé des lésions sexuelles traumatiques”, a-t-il d’abord expliqué avant de poursuivre : “Elle présentait des hématomes sur le visage et des traces de strangulation sur le cou”. Concernant sa mort, Iris C avait de l’eau dans les poumons, ce qui laisse penser que la cause de son décès est la noyade. Des révélations bouleversantes pour les proches de la jeune femme, qui espèrent que le coupable sera puni.
L’enquête concernant le meurtre d’Iris C a pris un nouveau tournant le 8 juin dernier. Un homme avait été interpellé puis placé en garde à vue. Agé de 49 ans, ce dernier ne fait pas partie de l’entourage de la jeune femme. Il est connu du Fijas, ce fichier qui recense les auteurs de délits et crimes sexuels et a été repéré sur des images de vidéosurveillance. Sur les vidéos, il a été vu en train de s’approcher de la jeune Iris, allongée au sol, avant de déplacer son corps. “Un fourgon blanc, qui pourrait avoir servi à transporter la jeune femme, apparaît ensuite s’engageant sur la route”, a indiqué le Parisien. Les résultats de l’autopsie confirment donc la piste criminelle puisque l’examen a mis en avant “des lésions traumatiques et des hématomes au niveau de la tête et de la face (chocs par objets contondants…), des lésions de préhension au niveau des bras, des traces de strangulation”. De plus, comme l’a indiqué le procureur ce lundi 12 juin, son “ADN a été retrouvé sous les ongles de la victime”, prouvant ainsi sa culpabilité.
Meurtre d’Iris C : son agresseur était-il connu des services de police ?
L’homme de 49 ans placé en garde à vue dans le cadre de ce meurtre était connu des services de police. Ce dernier avait fait l’objet de quatre condamnations, dont une à 9 ans de prison en 2015, pour viol. Les faits remontaient à 2001 et c’est une femme qui avait expliqué avoir été traînée à terre avant que ce dernier ne lui mette une corde au cou et la viole. Suite à sa condamnation, c’est en 2018 qu’il avait été remis en liberté et il était suivi, dans le cadre de l’application des peines et de suivi socio-judiciaire. Il est également inscrit au fichier des délinquants sexuels, comme l’a indiqué Ouest France. Lors de sa garde à vue, il a reconnu avoir “croisé la route de la victime au volant de son fourgon blanc, mais a nié les faits auprès des enquêteurs”, avait expliqué le procureur de la République de Lorient, Stéphane Kellenberger, lors de sa dernière conférence de presse.