Le terme « psychopathe » a tendance à être utilisé un peu à la légère pour désigner des personnes qu’on estime simplement socialement inadaptées, pourtant il peut avoir une signification beaucoup plus grave. Selon plusieurs études, il existe cependant des moyens de repérer ces personnes « en état de déséquilibre psychologique qui est caractérisé par des tendances asociales sans déficit intellectuel ni atteinte psychotique ainsi qu’un désordre émotionnel ». Une étude de l’université de Baylor au Texas, un psychopathe baille moins, et aura surtout tendance à ne pas bailler quand il voit d’autres personnes bailler. La contagiosité du bâillement est en effet un signe d’empathie, et un premier bâillement provoque en général une réaction en chaîne chez toutes les personnes l’ayant vu. Signe numéro 2 : des habitudes de sommeil décalées. En effet les psychopathes ont souvent des personnalités créatives, pleines de charmes et particulièrement productives, ce qui implique un cerveau en état de stimulation constante, ce qui impacte leur cycle de sommeil.
Un article scientifique du docteur Peter Jonason, de l’université de Sydney, a en effet souligné que les personnes veillant plus tard ont davantage tendance à faire preuve de comportements tel que le narcissisme ou encore la manipulation. Le troisième indice qui permettrait de repérer les psychopathes a à voir avec leurs mains : ce sont des personnes qui parleraient beaucoup avec leurs mains. Ces gestes ont notamment pour but d’appuyer certains de leurs propos voire d’attirer l’attention de leur interlocuteur sur leurs mains pour les distraire. Toujours dans la gestuelle pour le signe numéro 4 et contrairement à leurs mains, leur tête ne bougerait, elle, que très peu. Là où il est habituel d’acquiescer ou de secouer la tête au cours d’une conversation, c’est un réflexe que les psychopathes n’auraient pas.
Trois sujets de conversation précis
Enfin le cinquième indice pour les repérer concerne davantage leur discours. Des chercheurs de l’université de Cornell qui ont interrogé des psychopathes meurtriers ont déterminé qu’en plus d’une absence de remorts, ces derniers avaient aussi tendance à parler de trois sujets en particulier : l’argent, la nourriture et le sexe. Par comparaison, des hommes interrogés par les mêmes chercheurs mais non diagnostiqués comme étant des psychopathes avaient davantage tendance à parler de sujets plus généraux comme la religion ou encore la famille.