Placée en garde à vue par la police pour non assistance à personne en danger, la compagne d’Ari Boulogne, dont le corps sans vie fut retrouvé le samedi 20 mai 2023, a révélé les causes dérangeantes du décès du fils illégitime d’Alain Delon.
Principalement connu pour être le fils illégitime d’Alain Delon, Ari Boulogne exerçait la profession de photographe. Âgé de 60 ans, le fils de la chanteuse allemande Nico, qui avait eu une aventure avec Alain Delon par le passé, a été découvert mort chez lui le samedi 20 mai 2023, dans le 15ème arrondissement de Paris. La femme qui a retrouvé le corps sans vie du sexagénaire dans la nuit du vendredi 19 au samedi 20 mai 2023, a prévenu les forces de l’ordre vers 4h du matin. Revenant d’un voyage en province, cette dernière a en outre affirmé être la compagne d’Ari Boulogne.
Le corps du photographe a été découvert dans un état de décomposition avancé par la police. Il fut alors décidé de placer la compagne du fils illégitime d’Alain Delon en garde à vue, pour non assistance à personne en danger. Hémiplégique, Christian Aaron Paffgen, de son vrai nom, se déplaçait en fauteuil roulant à cause de sa maladie. Il résidait au 5ème étage d’un immeuble HLM, et ne sortait jamais de chez lui. À l’issue de sa garde à vue, la compagne d’Ari Boulogne a été mise en examen lundi 22 mai 2023 pour “non-assistance à personne en danger, homicide involontaire, transport, détention, acquisition et cession de stupéfiants“, comme l’a indiqué le parquet de Paris.
Selon les informations du Parisien, le magistrat chargé d’instruire le dossier a demandé son placement en détention provisoire. Au cours de sa garde à vue, la compagne du fils illégitime d’Alain Delon aurait reconnu que son conjoint serait mort à la suite d’une overdose. Cependant, elle n’aurait pas donné l’alerte par peur d’éventuelles poursuites judiciaires. Interrogés par Le Parisien dimanche 21 mai 2023, les voisins d’Ari Boulogne ont livré un témoignage sombre sur le photographe. “Il avait des problèmes de santé. Il ne parvenait pas à se déplacer et surtout, il était toxicomane. Tous les jours ici, c’était le balai des livreur de stups“, a affirmé l’un d’entre eux. “Chez eux, il y avait souvent des cris, des disputes, de la violence.La police venait régulièrement pour les calmer“, a ajouté une autre.