Aux États-Unis, une joggeuse souffrant d’une petite irritation entre les orteils a découvert avec horreur qu’il s’agissait d’une forme rare de cancer.
Elle n’aurait jamais imaginé un tel diagnostic. Aux États-Unis, une joggeuse souffrant d’une petite irritation entre les orteils a découvert avec horreur qu’il s’agissait d’une forme rare de cancer. Tout a commencé en 2015. Alors âgée de 40 ans, Amy Jardon a ressenti une démangeaison entre son quartus et son quintus gauche. Loin de s’inquiéter, la quadragénaire passionnée de course a continué ses joggings quotidiens, mais un petit bouton de la taille d’une tête d’épingle est apparu entre ses orteils. “Je me suis dit : tiens, c’est intéressant“, se souvient Amy dans les colonnes de TODAY.
Perplexe, la joggeuse a décidé de consulter un dermatologue, qui lui a prescrit une biopsie. C’est alors que le diagnostic est tombé : le petit bouton en tête d’épingle était un mélanome lentigineux acral, une forme rare de cancer liée à l’irritation ou au frottement de la peau. “J’étais choquée, raconte Amy. J’ai été diagnostiquée en janvier 2015. Ma mère venait de succomber, le 12 décembre, à un cancer. Ma sœur avait été diagnostiquée six mois plus tôt d’une autre forme de cancer.”
Qu’à cela ne tienne, Amy a su faire preuve d’un incroyable courage. Après s’être fait retirer la partie cancéreuse de sa peau, elle a doucement recommencé à courir. “Je suis restée assise sur mon canapé pendant un mois. (…) Après, j’ai pu me lever pendant 10 minutes sans que ça ne me fasse mal, puis pendant une demi-heure.” Depuis son opération, Amy a couru deux semi-marathons. Elle honore une visite de contrôle par an et se montre dorénavant très attentive aux réactions de sa peau. “Parfois, ça me gratte à d’autres endroits, ça me rend très nerveuse“, confie-t-elle.
Aux États-Unis, environ 100 000 cas de mélanomes sont recensés chaque année, dont seulement 3000 à 5000 cas de mélanome lentigineux acral.