Ce lundi 15 mai, le biographe du prince Harry et de Meghan Markle a été appelé à la barre. Il a été interrogé dans le cadre du procès intenté par le duc de Sussex contre un groupe de médias britanniques.
- Le prince Harry a porté plainte contre plusieurs tabloïds britanniques
- Le prince Harry devrait bientôt témoigner dans son procès
- Le biographe du prince Harry a été appelé à la barre
Le procès du prince Harry éclabousse ses proches… En guerre contre les médias depuis son départ de la famille royale, le duc de Sussex est actuellement en plein procès contre le groupe Mirror Group Newspapers. L’éditeur de presse, qui publie notamment The Mirror, Sunday Mirror et Sunday People, est accusé par plusieurs personnalités, dont l’époux de Meghan Markle de collecte illégale d’informations, y compris l’écoute de messages vocaux. Ce lundi 15 mai, le biographe des Sussex, auteur du livre explosif Finding Freedom, a dû témoigner devant la Haute Cour de Londres. Et alors que des soupçons pèsent sur lui, Omid Scobie a assuré n’avoir “intérêt personnel à aider le duc de Sussex si l’occasion se présentait”.
“Je n’ai pas de relation étroite avec eux personnellement, a-t-il juré, affirmant ne pas posséder le téléphone personnel du prince Harry et de Meghan Markle. Je suis seulement un membre de la presse qui a essayé de faire son travail pendant des années.” Au tribunal, Omid Scobie a déclaré qu’en témoignant, il “donn[ait] des munitions” à ceux qui voulaient le présenter comme “l’ami, le porte-parole et la pom-pom girl du couple” : “Ce que je fais ici, c’est que je me complique la vie”. Le journaliste a affirmé détenir des informations quant aux soupçons qui pèsent sur son ancien employeur. Il s’est dit “pas totalement choqué” par les accusations qui visent le Mirror car on lui avait lui-même demandé de pirater des téléphones sur un autre titre du groupe.
“Alors que j’étais au Sunday People plus tôt dans l’année, je me souviens qu’un journaliste m’a donné une liste de numéros de téléphone portable suivie d’une description verbale détaillée de la façon d’écouter les messages vocaux, comme s’il s’agissait d’une technique de collecte de nouvelles de routine, a-t-il assuré. J’ai été surpris par ce qui semblait complètement immoral et je n’ai jamais effectué la tâche.” Dans des documents rendus publics au début de l’audience, l’éditeur britannique a admis l’existence de “quelques preuves” de collecte illégale d’informations puis a présenté ses excuses “sans réserve”. Le prince Harry devrait revenir en Angleterre pour témoigner d’ici le mois de juin. Le procès doit durer encore plusieurs semaines.