Après avoir annoncé son cancer sur les réseaux sociaux en février dernier, Virgilia Hess a pris le temps de mettre des mots sur son quotidien de jeune maman qui se bat contre le maladie. Elle s’est en effet longuement livrée au cours d’une interview accordée au Parisien, publiée ce dimanche 30 avril.
Une jeune maman qui se bat comme une lionne. Virgilia Hess a accordé une interview au Parisien, publiée ce dimanche 30 avril, afin d’évoquer son combat, sa fille et les différentes phases par lesquelles elle passe depuis le début de son diagnostic. La présentatrice météo de BFMTV a appris qu’elle était atteinte d’un cancer alors qu’elle était enceinte de 6 mois. Elle a donc commencé à mener son combat tout en portant la vie, et en la donnant, quelques mois plus tard.
Heureusement pour son cœur de maman, le traitement contre son cancer n’a eu aucun effet sur sa princesse : “La maladie et la chimio n’ont eu aucun effet sur elle. On m’a tout de suite rassurée : la barrière placentaire est une vraie protection pour le bébé. J’avais aussi peur de lui transmettre mon stress, ma colère, ma tristesse… L’accouchement a été idyllique, un mois avant terme, mais elle se rattrape bien. Elle a de bonnes joues !”, a-t-elle confié au sujet de son “soleil”, comme elle appelle tendrement sa fille.
Après avoir reçu son diagnostic, Virgilia Hess a décidé d’en parler sur ses réseaux sociaux, pour une raison bien précise : “Pas pour que les gens s’apitoient sur mon sort ni pour recevoir du soutien, mais pour sensibiliser les femmes et leur passer un message positif”, a-t-elle confié. C’est un message d’espoir et des ondes positives que la jeune maman souhaite donc véhiculer, mais, évidemment, cela n’a pas toujours été facile : “Le premier mois a été très dur, j’ai pris un coup de massue. Je n’avais mal nulle part, je ne me sentais pas malade. Mais je n’arrivais pas à digérer la nouvelle. Avoir un cancer à 32 ans, c’est déjà dur, mais enceinte, c’est rarissime ! Entre 0,05 et 0,1 % des cas, j’aurais du jouer au loto…”, a-t-elle pensé en riant.
Elle a également parlé d’un exutoire qu’elle a trouvé pour se sentir mieux dans les moments difficiles : “Quand je suis arrivée à ma première chimio avec mon ventre arrondi, j’avais l’impression d’être une bête de foire. J’ai eu besoin d’écrire ce que je ressentais. D’abord pour moi, sur mon ordinateur. Cela m’a permis de relativiser par mal de moments compliqués”, a-t-elle livré. Des mots que sa petite fille pourra peut-être lire plus tard, pour se rendre d’autant plus compte du courage et de la force de sa maman.