Sophie Marceau est là où on ne l’attendait pas. Elle s’apprête à sortir un livre. D’ordinaire plutôt discrète sur sa vie privée, elle se confie sur sa mère dans une interview accordée au magazine Elle.
A 56 ans, Sophie Marceau s’est lancée dans l’écriture et s’apprête à sortir un livre. Celle qui a débuté le cinéma à l’âge de 14 ans dans La boum, publie La souterraine aux éditions Seghers. Attendu en librairie pour le 4 mai, ce livre est un recueil d’histoires, de contes et de poèmes sur les thèmes aussi divers que l’éducation, l’expression du corps ou encore le poids du destin féminin. Une plongée dans les réflexions personnelles de la comédienne qui dresse le portrait essentiellement de filles et de femmes. Sophie Marceau parle des difficultés rencontrées par sa mère et qui ont eu un impact sur sa propre vie.
Alors qu’elle n’a jamais fait de déballage de sa vie privée et qu’elle reste très discrète sur son enfance, Sophie Marceau s’est confiée sur sa famille et notamment sur sa mère. “Si l’on remonte la généalogie des femmes de ma famille, c’est vraiment l’histoire des femmes qu’on retrouve“, a-t-elle déclaré au magazine Elle. La comédienne se livre sur les blessures endurées par sa mère, elle-même rejetée par son père. “Ma mère, c’est particulier, je ne sais pas ce qui s’est passé dans la tête de mon grand-père, je ne l’ai pas connu, je sais seulement qu’il était cheminot, et que l’arrivée de ma mère lui a inspiré de la répugnance“, a-t-elle expliqué.
Dans cette interview accordée à Elle, Sophie Marceau explique que sa mère, décédée en 2016, n’a pas pu lui transmettre les codes de la féminité du fait de son passé familial. “C’était une faute d’être une femme. C’est lourd à porter, et cela pèse sur la descendance aussi“, a-t-elle révélé. Toutefois, c’est grâce à sa carrière au cinéma que l’interprète de Valentine dans L’étudiante a réussi à jouer de ses atouts physiques. “Quand je suis devenue actrice, que je me suis amusée à jouer des personnages, à me transformer, à faire des photos, j’ai appris qu’on avait le droit de se sentir belle, qu’on en avait même parfois besoin pour jouer certains rôles”, a-t-elle conclu dans les colonnes du magazine Elle.