Scandale au pays de l’Oncle Sam ! Une institutrice d’un collège de Floride est accusée d’une pratique barbare envers ses élèves. Closer vous raconte cette histoire sordide !
Le 23 mars 2023, le bureau de la police du comté de Leon, en Floride, est interpellé au sujet d’une institutrice d’un collège de Tallahassee, capitale de l’État, qui autoriserait ses élèves à se battre dans sa classe pendant les heures de cours. “L’administration de l’école a également été informée des incidents après que plusieurs parents ont découvert et signalé les vidéos“, précise un communiqué des forces de l’ordre publié un mois plus tard. Une enquête préliminaire permet d’identifier l’enseignante. Elle s’appelle Angel Drew Footman, n’est âgée que de 23 ans et n’a jamais signalé le moindre fait de violence à l’administration du Griffin Middle School où elle donne cours à des pré-adolescents d’une dizaine d’années.
Angel Footman est aussi confondue par des vidéos discrètement enregistrées dans sa classe pendant les bagarres. Selon un enquêteur cité par CBS, les documents montreraient l’enseignante assise à son bureau, intimant à ses élèves : “Pas de cris” ou encore : “Arrêtez de vous arracher les cheveux“… Sans jamais s’interposer, du moins pendant “une courte durée“. Une analyse plus précise des documents permets aux autorités de conclure que les combats essentiellement féminins étaient organisés à l’avance. Des élèves impliquées dans cette pratique barbare rapportent que l’enseignante leur donnait comme seule instruction “30 secondes, pas de cris, pas de téléphones“. Angel Footman leur aurait même demandé si elles souhaitaient revenir pour un “deuxième round“…
Au cours de leur enquête, les autorités ont appris qu’Angel Footman avait une méthode bien rodée pour ne pas attirer l’attention de ses collèges. Les élèves étaient convoquées hors de sa salle de classe, leur institutrice prenant soin de ne pas ébruiter l’existence de “fight club”. Lors de son interpellation au début du mois d’avril, l’enseignante aurait pourtant déclaré sous serment que “les bagarres se produisaient trop rapidement pour qu’elle puisse faire quoi que ce soit“. Accusée d’avoir incité des mineurs à la délinquance, elle a été libérée en vue de sa comparution devant le tribunal le 4 mai prochain. Il lui est désormais interdit de boire de l’alcool et d’entrer en contact avec ses anciens élèves.