Il y a quelques jours, Stéphane Bern faisait des confidences inquiétantes sur ses finances. Comme souvent, c’est avec calme et sincérité qu’il a mis les choses au clair ce mercredi 19 avril.
Stéphane Bern est-il aux abois financièrement ? Depuis qu’il a acheté le collège Royal de Thiron-Gardais, classé Monument historique, l’animateur de Secrets d’histoire a perdu beaucoup d’argent. “Je l’ai acheté, en très mauvais état pour le prix d’un petit appartement parisien : 300.000 euros. Au début, on me disait : ‘avec 150.000 ou 200.000 euros, vous pouvez le restaurer. Mais il y a eu plein de soucis, comme la mérule (un champignon qui attaque le bois des charpentes), qui n’étaient pas prévus, confiait-il dans les colonnes du Parisien. Résultat : je me suis endetté au-delà de mes capacités : 4 millions d’euros à rembourser sur 25 ans. J’ai refusé toutes les aides publiques. Tout mon argent y passe, mes droits d’auteur, l’argent des émissions.” Mais Stéphane Bern n’est pas inquiet.
Pour éponger ses dettes, le monsieur patrimoine s’est séparé de son appartement parisien et s’apprête à en faire de même avec sa maison située en Grèce, sur l’île de Paros. “Je ne suis pas ruiné, comme j’ai pu le lire, et je ne tiens pas à faire pleurer dans les chaumières. Je ne suis pas dans la gêne. Mais je dois quand même faire attention. Je suis obligé de travailler, et sans doute encore longtemps, pour rembourser mes dettes. Je m’en suis mis beaucoup sur le dos”, concluait-il auprès de nos confrères. Interrogé par David Barbet sur Télépro ce mercredi 19 avril, Stéphane Bern a réagi à la médiatisation de ses dernières déclarations assez alarmantes. “Vous donnez une interview à un journal et les autres font du clic en racontant ce qu’il y a dans le journal”, s’est-il d’abord amusé.
“C’est l’écume des choses. J’ai l’habitude, je laisse passer. Je ne regarde pas ce qu’on écrit sur moi comme ça je peux dormir tranquille. À un moment, j’ai dit que je m’étais ruiné pour les vieilles pierres et on avait titré que j’étais complètement ruiné. Les gens veulent vendre du clic. Ce n’est pas très grave, a assuré l’animateur de France 2 auprès du journaliste. Je suis très content de m’être retranché auprès de mes vieilles pierres parce que les gens m’aiment aussi parce que je sauve le patrimoine. (…) Les gens voient ce qu’on fait avec le Loto.” S’il n’est pas inquiet pour son avenir, c’est qu’il n’est pas dépensier. “Je n’ai pas de goûts de luxe, pas de grosses voitures, pas de yacht… Je n’ai pas d’appétence pour le luxe. Je suis très raisonnable, résumait Stéphane Bern auprès du Parisien. (…) Dans le fond, je n’aime pas me faire plaisir.”