Des commerces saccagés, du mobilier urbain vandalisé et des barricades enflammées. Après un vendredi soir déjà très agité, le rassemblement régional contre la réforme des retraites a dégénéré samedi après-midi à Rennes. Comme souvent depuis le début de la mobilisation, le centre-ville de la capitale bretonne a été le théâtre de violents affrontements entre des groupes de manifestants radicaux et les forces de l’ordre.On apprend ce mardi qu’une boutique de vente et de rachat d’or a été pillée en marge de cette manifestation non déclarée. Alors qu’elle se trouvait au sous-sol de son magasin, la gérante est aussitôt remontée quand elle a entendu du bruit. « Elle constatait alors que des manifestants se trouvaient à hauteur de son magasin et que trois vitres avaient été brisées », indique le parquet de Rennes, confirmant des informations de Ouest-France. « Ouvrant la porte pour constater les dégâts, deux individus forçaient le passage et pénétraient dans le magasin », poursuit le parquet, rapportant les propos de la commerçante.La gérante « maintenue fermement » par un individuLe premier individu aurait alors dérobé des pièces en or et des lingots tandis que le second « maintenait fermement la gérante au niveau de ses avant-bras ». Selon une première estimation, le préjudice est estimé à 25.000 euros. Une enquête, confiée à la sûreté départementale, a été ouverte et aucune interpellation n’a pour l’heure eu lieu.Après cette nouvelle journée de violences, la maire de Rennes avait réagi en appelant l’État à l’aide pour « reconnaître la situation particulière » de la ville. « Jusqu’où ira cette folie destructrice ? », avait questionné l’élue, réclamant notamment que « le préjudice des commerçants soit « reconnu et pris en charge ».SociétéRennes : « Jusqu’où ira cette folie destructrice ? »… Appéré appelle à l’aide après les scènes de guérillaPolitiqueRéforme des retraites : Colère après la décision du Conseil constitutionnel, un commissariat de Rennes incendié