À l’occasion d’un entretien pour Le Parisien, Dany Boon est revenu sur la façon dont il accepte les critiques. Et il dévoile aussi un étonnant message de Charlotte Gainsbourg qui lui a fait du bien.
Il est à l’affiche d’un nouveau film intitulé, La vie pour de vrai. À l’occasion de la promotion de ce long-métrage, Dany Boon s’est confié sur sa carrière et sur la façon dont il perçoit les critiques. En effet, pour son film 8, rue de l’Humanité, certains n’ont pas été tendres. Et le cinéaste en a souffert. “Oui, j’y suis sensible”, indique-t-il. Mais fort heureusement, Charlotte Gainsbourg sera d’un profond soutien. “Et en même temps, quand Charlotte Gainsbourg, à qui je n’aurais pas pensé pour ce rôle, vous écrit ‘J’ai beaucoup aimé 8, rue de l’Humanité et j’aimerais beaucoup qu’on travaille ensemble’, je ne crois pas qu’elle l’a fait souvent, ça vaut toutes les critiques”.
Une façon de faire taire toutes les critiques. D’autant que d’autres personnes l’ont aussi remercié : “Ça et les remerciements de gens qui travaillent dans le médical. Quand on a passé les 17 millions d’entrées pour les Ch’tis, je tournais le Code a changé avec Danièle Thompson. Ce record datait de ma naissance, en 1966. Elle m’a offert un livre sur la Grande vadrouille avec toutes les critiques à la fin du film. C’était une catastrophe. On n’y va pas si on les lit ! Moi, on m’a traité d’imposteur. On ne peut pas plaire à tout le monde. J’accepte la critique. Celle de La Voix du Nord sur les Ch’tis a été assassiné. Elle disait : ‘Le Nord est à Dany Boon ce que le Sud est à Max Pécas’. Ça fait partie du métier.”
Toujours très honnête, Dany Boon confie voir toujours une psychologue. “Oui, je vais faire les niveaux, un contrôle technique, deux ou trois fois par an. J’ai toujours la même psy, mais je vais devoir changer, on est devenu amis, elle ne me fait plus payer, ce qui est moins bien. La parole est importante. Verbaliser, avec le temps qui avance, aussi. On essaie de grandir sans vieillir, ce qui n’est pas toujours facile.”