Mis en examen pour “viols” en 2020 après une plainte déposée par la comédienne Charlotte Arnould, Gérard Depardieu fait aujourd’hui l’objet d’une enquête réalisée par Médiapart dans laquelle le journal relate le supposé déroulement des événements.
Près de trois ans après avoir été mis en examen pour “viols“, Gérard Depardieu est aujourd’hui visé par les témoignages de 13 femmes qui affirment avoir été témoins ou victimes de violences sexuelles de la part de l’acteur de 74 ans, selon les informations du site Médiapart. Les faits se seraient produits sur le tournage de onze films entre 2004 et 2022, dont La Môme et Disco. Gérard Depardieu, de son côté, dément “formellement l’ensemble des accusations susceptibles de relever de la loi pénale“. En effet, les avocats de ce dernier ont indiqué à Médiapart que le comédien “n’entend pas répondre à ce véritable réquisitoire, qui brasse pêle-mêle des sujets très divers dont certains relèvent d’appréciations très subjectives et/ou de jugements moraux“.
Il ne s’agit pas des premières accusations d’agression sexuelle concernant Gérard Depardieu, déjà mis en examen depuis 2020 après la plainte de la comédienne Charlotte Arnould. Cette dernière accuse l’acteur – qui conteste la mise en examen – de l’avoir violée à deux reprises en août 2018 à son domicile, alors qu’elle était âgée de 22 ans. L’affaire avait d’abord été classée sans suite par le parquet de Paris, avant d’être confiée en 2020 à une juge d’instruction parisienne qui a finalement mis en examen Gérard Depardieu en décembre 2020 pour “viols” et “agressions sexuelles“. Ce dernier, libre et exempt de contrôle judiciaire, bénéficie de la présomption d’innocence. Gérard Depardieu, déjà mis en examen depuis 2020 après la plainte de la comédienne Charlotte Arnould. Cette dernière accuse l’acteur – qui conteste la mise en examede l’avoir violée à deux reprises en août 2018 à son domicile, alors qu’elle était âgée de 22 ans. L’affaire avait d’abord été classée sans suite par le parquet de Paris, avant d’être confiée en 2020 à une juge d’instruction parisienne qui a finalement mis en examen Gérard Depardieu en décembre 2020 pour “viols” et “agressions sexuelles“. Ce dernier, libre et exempt de contrôle judiciaire, bénéficie de la présomption d’innocence.
Dans l’enquête menée par Médiapart, l’obtention de certaines images de vidéosurveillance au domicile de l’acteur n’a pas empêché Charlotte Arnould et Gérard Depardieu de camper sur des versions diamétralement opposées. Les captures des vidéos, consultées par Mediapart, montreraient que c’est bien l’acteur qui est à l’origine des gestes, face à une jeune femme “immobile, qui tient ses mains serrées derrière son dos“. Alors que Charlotte Arnould justifie son comportement en disant avoir été “pétrifiée” et “sidérée” au moment des faits, Gérard Depardieu, lui, raconte avoir “senti dans son regard et son comportement une curiosité, une entente qui (l’ont) poussé à aller plus loin”.
Six jours plus tard, lorsque la comédienne est de retour chez l’acteur “pour lui dire ses quatre vérités” selon ses propos, une scène semblable se serait produite, puisque les images de vidéosurveillance montreraient cette fois Gérard Depardieu assis et torse nu, attirer la jeune femme vers lui, avant de dégrafer son pantalon et de glisser sa main dans son entrejambe. Mais cette fois, une contradiction se glisse dans le récit de Charlotte Arnould. Alors que la jeune femme déclare être sortie “en larmes” du domicile de l’acteur, les images de vidéosurveillance la montreraient tout à fait calme. L’enquête suit son cours.