Le 5 avril 1994, Kurt Cobain est mort dans un apparent suicide. Mais près de 30 ans après le décès du leader de Nirvana, plusieurs voix s’élèvent pour faire rouvrir l’enquête.
Et si la mort de Kurt Cobain n’était pas ce qu’on croyait ? Chanteur emblématique et fondateur de Nirvana, le chanteur est décédé le 5 avril 1994 dans la serre à côté de sa maison, à Seattle. Le corps de l’artiste n’a été retrouvé que trois jours plus tard par les policiers. En plus d’avoir rejoint le dramatique club des 27 – pour les stars mortes à 27 ans comme Jim Morrison, Brian Jones, Jimi Hendrix, Janis Joplin, Jean-Michel Basquiat ou Amy Winehouse -, Kurt Cobain a alimenté de nombreuses rumeurs. A commencer par la cause de sa mort, qui ne serait pas un suicide pour certains. Le créateur du grunge avait une balle logée dans la tête ainsi qu’une forte dose d’héroïne dans son sang. Les enquêteurs avaient conclu au suicide.
Mais cette thèse est réfutée par un célèbre réalisateur de documentaire. Selon Ian Halperin en effet, l’état de Kurt Cobain n’aurait pas pu lui permettre de se tirer une balle dans la tête. Le journaliste du New York Times affirme en effet avoir des preuves que le leader de Nirvana s’était injecté 70 fois la dose mortelle d’héroïne avant de mourir. Pour lui donc, cela signifie qu’il est “scientifiquement impossible” que Kurt Cobain ait pu retourner l’arme contre lui. Ian Halperin assure avoir entendu des policiers lui expliquer qu’une autre personne était impliquée dans ce “meurtre déguisé en suicide ou en overdose”. “Cobain a été assassiné”, lance-t-il même dans les colonnes du Sun.
“Les experts en médecine légale disent qu’il est impossible pour quiconque de résister à autant d’héroïne pendant plus d’une seconde, et encore moins de se retourner, de prendre un fusil de chasse, de tourner l’arme et d’essayer de se faire sauter la tête”, a-t-il ajouté. Et de développer ses arguments : “Il est revenu de cure de désintoxication et voulait un nouveau départ dans la vie. Quelqu’un lui a tiré dessus. Probablement deux personnes. De plus, il n’y avait pas d’empreintes digitales sur l’arme qu’ils ont trouvée. Les hommes morts n’effacent pas leurs propres empreintes”. Dans le documentaire de 2015, l’ancien chef de la police de Seattle évoquait la possibilité de réouvrir cette enquête : “Si j’étais le chef aujourd’hui, je rouvrirais cette enquête”.