Le non-respect du Code de la route peut avoir de fâcheuses conséquences. Une femme impliquée dans un trafic de drogue en a fait l’expérience ces derniers jours à Toulouse. En janvier dernier, alors qu’elle circulait sur la route de Launaguet, cette conductrice est arrêtée par la brigade spécialisée de terrain (BST) parce qu’elle n’a pas mis son clignotant pour tourner. Lorsqu’elle ouvre sa fenêtre, les policiers au nez bien entraîné hument une odeur de cannabis.En fouillant le véhicule, ils découvrent sous son poste radio et dans son sac à main de l’herbe. Et lorsqu’ils perquisitionnent son domicile, ils retrouvent quelques grammes d’herbe, de résine, de la cocaïne et le kit de mise en sachet des dealers. Lors de son audition, la jeune femme explique qu’elle est une simple « livreuse ». Elle est laissée libre, mais pas sans surveillance.Plusieurs kilos de drogue et 29.000 euros saisisL’unité « stupéfiants et économie souterraine » de la sûreté urbaine flaire en effet qu’elle appartient à un réseau bien plus vaste. Dans le cadre d’une enquête préliminaire, des écoutes et balisages sont réalisés. Et rapidement, les enquêteurs sont mis sur la piste de sept autres personnes. Le 20 mars dernier, elles sont toutes interpellées dans le nord de Toulouse et de l’agglomération. A leurs domiciles, les forces de l’ordre vont saisir pas moins de 11 kg d’herbe de cannabis, 1 kg de résine, 400 g de cocaïne, 400 cachets de drogue de synthèse, de l’ecstasy et quelque 29.000 euros en liquide.La jeune femme est à nouveau placée en garde à vue et les huit membres de ce réseau, âgés de 26 à 37 ans sont déférés devant le parquet. Quatre doivent être jugés en comparution immédiate et les quatre autres sont convoqués devant la justice pour être jugés plus tard.Faits diversToulouse : Sous alcool et drogue, il défonce la barrière de péage et parcourt 20 km pour semer la policeFaits diversHaute-Garonne : Un homme de 87 ans meurt dans l’incendie de sa maison