Depuis dimanche, tout laissait à penser que le corps retrouvé par un chasseur sur les pentes de la Peña Oroel, en Espagne, était celui de Cédric Tauleygne. Cet homme est soupçonné d’avoir tué le 4 juillet dernier à Pouyastruc, dans les Hautes-Pyrénées, sa femme Aurélie Pardon et Gabriel Fourmigué. Plusieurs pièces d’identité à son nom retrouvé près de la dépouille avaient conforté cette piste.Elle vient d’être confirmée par les premiers résultats de l’autopsie réalisée par les autorités espagnoles jeudi matin, en présence des membres de la section de recherches de la gendarmerie de Toulouse.« Si le magistrat instructeur demeure dans l’attente de la communication, par les autorités espagnoles, du rapport définitif de cette opération technique, il apparaît d’ores et déjà que la dentition du corps est compatible avec le panorama dentaire de Cédric Tauleygne qui était en possession des enquêteurs français », indique Rodolphe Jarry, le procureur de la République de Pau.Des analyses ADN en coursLes militaires ont pu obtenir « du matériel génétique du corps » qui servira à faire des comparaisons avec l’ADN de l’homme soupçonné d’avoir tué les deux enseignants. « Les résultats de cette expertise interviendront dans le courant de la semaine prochaine », précise le représentant du parquet de Pau.Le jour des faits, Cédric Tauleygne avait abattu la mère de ses enfants ainsi que son collègue enseignant dont elle s’était récemment rapprochée. Il avait ensuite pris la fuite à moto en direction de l’Espagne. C’est là que le deux-roues avait été retrouvé peu après, non loin de la zone où le corps a été retrouvé.Faits diversTarbes : Ce que l’on sait des meurtres par balles de deux enseignants d’un même collègeFaits diversEnseignants tués près de Tarbes : Le corps découvert en Espagne pourrait être celui du meurtrier