Par Marine T.
Dans les colonnes du Journal du Dimanche, Violette, une des filles d’Inès de la Fressange, a confié avoir découvert le lourd secret sur son père, plusieurs années après sa mort. Elle a décrit comment elle avait vécu avoir appris qu’il était accro à l’héroïne.
Le 23 mars 2006 à l’âge de 55 ans, Luigi d’Urso perdait la vie des suites d’une crise cardiaque. Il laissait ainsi derrière lui son épouse, Inès de la Fressange et leurs deux filles, dont Violette. Alors que ses filles étaient très jeunes, l’icône de la mode a tenu à les protéger et ne voulait absolument pas leur dévoiler le secret de leur père. Seulement, Violette Urso avait besoin de savoir qui était vraiment son père pour pouvoir faire son deuil. “La perte d’un parent, c’est une expérience de deuil particulière, avoue-t-elle dans les pages du Journal du Dimanche. On est détruit au moment même où l’on se construit.” Dans les pages de son livre Même le bruit de la nuit a changé, publié le 22 mars 2023 chez Flammarion, la jeune femme a fait part de sa découverte.
“Violette d’Urso découvre l’ombre dans la lumière. Son père : la toxicomanie et la dépendance à l’héroïne ; l’alcoolisme, la proximité avec les mouvements d’extrême gauche (…) ; la mort par overdose d’une jeune femme aussitôt abandonnée dans un cagib“, a-t-elle confié. Si apprendre une telle chose sur son père aurait pu la détruite, ça n’a pas été le cas. Au contraire, ça lui a permis d’aller de l’avant. Elle n’en veut pas non plus à sa mère de lui avoir caché cette sombre face de son papa. “Pour faire le deuil de mon père, il me fallait savoir qui il était, mais je me suis aussi rendu compte que j’ai pris connaissance de mes secrets de famille à l’âge où il fallait que je les apprenne. Aujourd’hui, je peux dire : ma mère m’a préservée et elle a eu raison de le faire.”
“Je ne suis pas surhumaine. J’ai vécu ce deuil, je l’ai vécu complètement. Je n’étais pas dans la joie, ni dans le succès, ni dans le positif. Anéantie. (…) Je me forçais. Je me souviens qu’à six heures du soir, on faisait la minute boîte de nuit : la musique à fond, genre Elvis, Twist Again, et on dansaient toutes les trois. Les filles adoraient”, avait de son côté raconté la mère de famille, dans les colonnes de Paris Match, il y a plusieurs semaines.