Presque vingt ans après avoir tué et fait disparaître le corps de Christophe Dalmasso, un homme d’affaires, dans le centre-ville de Nice, Edno Borba Da Silva serait toujours en fuite. Retour sur ce fait divers haletant qui avait fait la Une des médias.
C’est une histoire qui avait agité les médias français pendant de longs mois. Nous sommes le 2 septembre 2003, en plein coeur de la ville de Nice. Cette journée plus que banale a été marquée par un fait divers sordide. Un homme d’affaires de 32 du nom de Christophe Dalmasso se baladait dans la rue, passait quelques coups de téléphone professionnels puis… n’a plus jamais donné le moindre signe de vie. Logiquement, ses proches s’inquiètent et finissent par prévenir la police de cette disparition inquiétante.
Sans aucune nouvelle, son ex-femme ose une hypothèse qu’elle juge plausible : Christophe Dalmasso aurait décidé de s’extirper pendant quelques jours de son rythme de vie effrené pour s’offrir une retraite spirituelle. Sauf que dans la nuit du 8 au 9 septembre 2003, son véhicule est découvert complètement brûlé dans un quartier mal fréquenté de la ville niçoise. La police prend alors l’affaire très au sérieux et lance un appel à témoins. Qui ne donne rien.
Etant donné que cet homme gagne extrêmement bien sa vie (il serait en possession de 15 millions d’euros), la police décide de creuser dans ses contacts. Mais toujours rien. L’enquête se relance totalement presque un an après, lorsqu’en plein mois d’août 2004, des restes humains sont découverts à plusieurs endroits de la côte d’azur. Des parties de corps qui appartiennent à Christophe Dalmasso. Les analyses ADN sur ces morceaux de corps confondent un homme : Edno Borba Da Silva, le petit ami de Lucie Dalmasso, la fille adoptive de l’homme d’affaires.
Interpellé dans la foulée, ce dernier, d’origine brésilienne, est alors mis en examen pour homicide volontaire. Il accuse alors la fille de Christophe d’avoir commandité le meurtre. Placé sous contrôle judiciaire après quatre ans de prison, Edno Borba Da Silva réussit à s’enfuir au Brésil, où il ne sera jamais retrouvé. Entre-temps, ce dernier a été condamné à une peine de prison à perpétuité. Mais il court toujours quelque part en Amérique du Sud.