Cinq ans après la clôture de l’enquête sur le Croydon Cat Killer, un tueur de chats qui aurait sévi entre 2014 et 2018, certains affirment que le meurtrier serait toujours actif au Royaume-Uni…
Il aurait fait plusieurs centaines de victimes. Entre 2014 et 2018, une série de meurtres de chats a plongé le Royaume-Uni dans l’horreur. D’abord à Croydon, dans le sud de Londres, puis dans le reste de la capitale et jusqu’à Manchester, plusieurs centaines de félins ont été retrouvés éventrés, décapités et la queue coupée. Chaque fois, les blessures infligées aux animaux étaient propres, dépourvues de sang. À l’époque, la Metropolitan Police avait lancé une enquête de grande envergure, baptisée Operation Takahe, mais aucun des moyens déployés n’avaient permis d’identifier un suspect.
Ainsi, en 2018, la police britannique a annoncé la clôture de l’Operation Takahe, concluant que les meurtres n’avaient “pas été commis par un être humain”. “Après un examen approfondi des preuves disponibles, les policiers (…) ont conclu que les centaines de mutilations de chats signalées à Croydon et ailleurs n’ont pas été commises par un être humain, mais résultent probablement de prédateurs ou de charognards, a indiqué Scotland Yard. Il n’y avait pas de témoin, pas de modèle de comportement identifiable et pas de piste médico-légale pointant une implication humaine.”
Pourtant, pour certains, celui que la presse avait surnommé le Croydon Cat Killer (L’Éventreur de chats de Croydon) se cache toujours quelque part en Angleterre. Il continuerait même à faire des victimes, comme l’atteste Tony Jenkins, fondateur de l’association South Norwood Animal Rescue and Liberty (SNARL), pour la défense des animaux. “Le tueur de chats est toujours quelque part, affirme-t-il dans les colonnes du Daily Mirror. Il y a eu au moins 200 ou 300 victimes depuis la fermeture du dossier. Pour être honnête, j’ai perdu le compte et j’ai arrêté de les enregistrer, mais même pendant le Covid et le confinement, il y avait toujours des cas.”
Selon Tony Jenkins, il est impossible que des charognards soient responsables des meurtres de chats perpétrés depuis 2014. En effet, les carcasses des victimes sont souvent abandonnées de manière à susciter le plus d’effroi. En novembre 2022, un chat décapité a notamment été découvert juste devant la fenêtre d’une maison. Un autre a été retrouvé à Northampton, sa tête et sa queue abandonnées sur le toit d’une voiture.
De plus, Jenkins rappelle que les plaies des victimes sont toujours très soignées, visiblement infligées avec minutie. “Lorsque la tête est coupée, c’est toujours à la base du cou – donc la tête et le cou manquaient. Mais quand on retrouvait la tête, elle était toujours coupée en haut du cou… donc il n’y a pas d’os du cou. C’est comme si la personne le gardait en souvenir. Dans tous les cas, il n’y avait jamais l’os du cou.” L’Éventreur de chats de Croydon serait-il donc toujours en liberté ? Le mystère reste entier.