Deux ans après avoir révélé avoir été violée par son entraîneur, Sarah Abitbol se livre longuement dans les pages de votre Closer ce vendredi 24 février. La patineuse en profite pour enfoncer le clou sur Nathalie Péchalat.
Il y a deux ans, Sarah Abitbol brisait l’omerta. Dans son livre Un si long silence, la patineuse révélait avoir été violée par son entraîneur de ses 15 à ses 17 ans. Une révélation qui a permis à beaucoup d’autres de parler à leur tour de ce qu’ils avaient subi. “Depuis la sortie de mon livre Un si long Silence en 2021, 50 fédérations sportives ont été touchées et plus de 900 cas d’agressions ont été révélés, tout sport confondu“, se targue-t-elle dans les colonnes de votre magazine Closer – à retrouver en kiosque dès ce vendredi 24 février. Si elle aurait évidemment “préféré ne pas subir ce qu[‘elle a] subi“, Sarah Abitbol se réjouit de pouvoiraider les victimes de violences sexuelles à sortir du silence. Et pour cela, elle avait espéré compter sur le soutien de Nathalie Péchalat. Face au retentissement de cette affaire, Didier Gailhaguet avait été contraint de démissionner de son poste de président de la Fédération française des sports de glace. C’est Nathalie Péchalat qui avait été élue en remplacement, dans une certaine confusion liée à la crise sanitaire.
Sauf que rapidement, Sarah Abitbol a reproché à la nouvelle présidente son inaction. Interrogé sur leur relation, la patineuse n’y va pas par quatre chemins. Elle nous confirme n’avoir “aucun” rapport avec Nathalie Péchalat. “A l’époque, quand elle était présidente de la Fédération française des sports de glace, elle n’est pas venue vers moi pour me proposer quelque chose au sein de la Fédération“, déplore-t-elle. Et même si la successeur de Nathalie Péchalat, Gwenaëlle Noury a été accusée d’avoir des liens avec Didier Gailhaguet, Sarah estime que cette dernière s’est mieux comportée avec elle, lui ayant accordé “un entretien très rapide (…) par courtoisie“.
Sarah Abitbol estime en effet qu’elle “dérange“. “La Fédération aimerait tourner la page de toutes ces agressions sexuelles et certaines patinoires ne préfèrent toujours pas me recevoir“, assure-t-elle. Et de de renchérir : “C’est fou car je n’ai pas parlé pour salir le monde du patinage mais pour sauver les enfants. Heureusement que de nombreuses patinoires, au contraire, m’ouvrent les portes et acceptent même mon exposition et mes services.” Malgré tout, aujourd’hui, Sarah Abitbol va beaucoup mieux. “Je suis dans une sorte de renaissance“, se réjouit-elle, avant de nuancer : “J’ai encore quelques angoisses comme prendre l’avion toute seule, mais je me sens à 70% guérie. C’est déjà un miracle après avoir été aussi loin dans la dépression.“
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