De nouvelles précisions concernant le jour de la disparition de Delphine Jubillar ont été données par le Parisien, ce mercredi 22 février. Le positionnement du véhicule de la jeune femme inquiète toujous autant les enquêteurs.
Mais où se trouve Delphine Jubillar ? L’infirmière de 33 ans a disparu en décembre 2020 et elle n’a donné aucun signe de vie depuis. A-t-elle fait une mauvaise rencontre ? A-t-elle été victime de son mari, Cédric Jubillar ? Principal suspect de cette affaire, le père de famille ne cesse de clamer son innocence. De nouvelles révélations ont été faites dans les colonnes du Parisien, ce mercredi 22 février. Depuis le début de cette affaire, le positionnement du véhicule de la jeune femme inquiète. Selon certains voisins, celui-ci n’était pas garé dans le bon sens. “La voiture de Delphine était garée à la seconde place en partant du haut, le capot vers moi, dans le sens de la montée“, a d’abord expliqué le voisin du couple avant d’ajouter : “Delphine avait toujours l’habitude de se garer là et moi, toujours à la première place, en partant du haut”. Ainsi, le 15 décembre au soir, aux alentours de 21h15, il affirme se souvenir que la voiture était “garée capot vers le haut“. Toutefois, le 16 au matin, le véhicule est garé dans le sens inverse, capot vers le bac. “La veille, j’ai fait le créneau et je me suis garé normalement“, a -t-il indiqué avant de préciser : “Le matin, ma fille était sur le côté le temps que je manœuvre, et je me dis : “Ils m’ont collé ce coup-ci”, et je voyais le siège auto“. Un détail qui l’a beaucoup marqué. “Avant, je ne voyais jamais le siège auto. Je me suis dit : C’est bizarre, ils se sont garés autrement”. La voiture de Delphine Jubillar a-t-elle été utilisée ?
Le positionnement du véhicule de Delphine Jubillar a été au centre de l’attention durant plusieurs mois. Les décélérations de ce voisin ont été soutenues par des proches de l’infirmière de 33 ans. De son côté, Cédric Jubillar avait donné des explications différentes. Il avait d’abord expliqué se souvenir que la voiture de son épouse était “garée capot vers le bas” lorsqu’elle est revenue du travail le 15 décembre en fin d’après-midi. Par la suite, il avait évoqué les nuances des habitudes de stationnement de Delphine Jubillar, qui varient en fonction de l’endroit d’où elle revenait. “Delphine se garait toujours vers le haut quand elle revenait du travail et vers le bas quand elle revenait de l’école“, avait-il soutenu. Pour rappel, il y avait également un autre véhicule qui a été un élément central. Il s’agit d’une voiture blanche dans laquelle Cédric Jubillar était soupçonné d’avoir transporté le corps de son épouse. Celle-ci a été analysée et l’expertise ADN a révélé que les poils humains repérés à l’intérieur ne sont pas ceux de Delphine Jubillar. Il y avait également des traces de sang dont le profil ADN était différent de celui de la disparue. Ainsi, aucune des deux analyses n’avait permis de confirmer la présence de l’infirmière de 33 ans dans ce véhicule.
La voiture blanche a donné beaucoup d’espoir aux proches de la jeune femme, qui aurait aimé obtenir des réponses concrètes. C’est suite au témoignage de Marco, cp-détenu de Cédric Jubillar en prison, que celle-ci a été au centre de l’attention. “Il m’a dit qu’il n’allait pas être assez stupide pour utiliser sa propre voiture. Il aurait utilisé une voiture blanche“, avait-il révélé auprès des gendarmes de la section de recherches de Toulouse. Des propos pris très au sèrieux mais qui, deux ans plus tard, n’ont pas permis de découvrir ce qui est arrivé à la jeune femme. “Ces expertises corroborent ce que nous pensions depuis le début : cette histoire de voiture blanche et le scénario sous-jacent ne sont qu’une fable“, déclare Me Alexandre Martin, l’un des trois avocats de Cédric Jubillar. A ce jour, le père de famille continue de clamer son innocence et il espère retrouver sa liberté un jour. Il reste innocent des faits qui lui sont reprochés, jusqu’à preuve du contraire par les autorités compétentes.