Interrogé par La Provence, Patrick Chesnais est revenu sur l’accident de la route causé par Pierre Palmade. L’acteur évoque alors le drame qui a touché sa famille.
Un énième drame sur la route. Le vendredi 10 février, Pierre Palmade a percuté de plein fouet un autre véhicule. À bord, une femme enceinte qui a perdu son bébé de six mois, un quadragénaire, polytraumatisé et son fils de six ans, défiguré. L’humoriste, mis en examen pour homicide involontaire, conduisait sous l’emprise de stupéfiants. Dans les médias, les réactions s’enchaînent, à l’image de celle de Patrick Chesnais, qui a perdu son fils, Ferdinand, en octobre 2006. En effet, le jeune homme, alors âgé de 20 ans, est monté à bord de la voiture d’un ami alcoolisé, qui a pris le périphérique parisien à contre-sens. Si le conducteur s’en est sorti, le fils de Patrick Chesnais a perdu la vie.
Marqué à vie par ce drame, l’acteur a tenu à réagir à l’accident de Pierre Palmade, dans les colonnes de La Provence. “Tout ce qui va dans le sens d’un durcissement de la réponse à la conduite dans un état alcoolisé ou après avoir pris des stupéfiants, va dans le bon sens”, a-t-il estimé réagissant à la proposition de Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, qui souhaite enlever 12 points du permis en cas de conduite sous stupéfiants ou alcool. “Enlever douze points, c’est le minimum. Qu’est-ce que ça signifie ? Que l’on n’a plus le permis, on sait que l’on a été puni, sanctionné. Pendant quelque temps, on ne conduit plus”, a-t-il déclaré, précisant que ce n’était pas “la pire des sanctions”.
En effet, pour Patrick Chesnais, “si le drame de l’affaire Palmade pouvait faire prendre conscience aux gens de l’impossibilité de conduire après avoir fumé ou pris des drogues, ce serait une autre avancée”.L’acteur souhaiterait ainsi que “chacun prenne conscience que, quand on monte dans une voiture sous l’effet de l’alcool ou de la drogue, on est un danger et on est hors la loi”. Le comédien souhaiterait donc que certains prennent conscience de la gravité de leurs actes.