Alors que cela fait maintenant plus de deux ans que Delphine Jubillar n’a plus donné aucun signe de vie, l’enquête se poursuit, notamment concernant le véhicule dans lequel Cédric Jubillar est soupçonné d’avoir transporté le corps de son épouse.
Plus de deux ans après sa disparition,Delphine Jubillar reste encore et toujours introuvable à l’heure actuelle. Pour mémoire, l’infirmière, qui était âgée de 33 ans au moment des faits, a disparu sans laisser de traces durant la nuit du 15 au 16 décembre 2020, à proximité de son domicile de Cagnac-les-Mines, située dans le département du Tarn. Une enquête fut ouverte, et la police a commencé à soupçonner le mari de Delphine Jubillar d’être impliqué dans sa soudaine disparition. Il faut dire que le couple était en instance de divorce au moment où la jeune mère de famille s’est volatilisée dans la nature.
Devenu le suspect numéro 1 dans cette affaire aux yeux des enquêteurs, Cédric Jubillar a été mis en examen pour “homocide volontaire sur conjoint“, puis placé en détention provisoire le 18 juin 2021. Clamant son innocence depuis le début, le père des enfants de Delphine Jubillar a passé près de 18 mois derrière les barreaux pour le moment. Durant ce laps de temps, l’artisan a déposé plusieurs demandes de remise en liberté par l’intermédiaire de ses avocats, qui ont toutes été rejetées par la justice. De leur côté, les enquêteurs ont mené de nombreuses fouilles à proximité de la maison du couple, dans le but de retrouver Delphine Jubillar, sans succès jusqu’à présent.
Disparition de Delphine Jubillar : la piste menant à la voiture d’un ami de Cédric Jubillar n’a donné aucun résultat
Ces derniers mois, les investigations se sont principalement portées sur le véhicule avec lequel Cédric Jubillar est soupçonné d’avoir transporté le corps de sa femme. Selon les informations dévoilées par Le Parisien mardi 21 février 2023, l’expertise ADN réalisée sur des poils humains, repérés dans une Peugeot 306 blanche, n’a fourni aucun résultat probant. Pour rappel, ce véhicule appartient à un ami de Cédric Jubillar, qui réside lui aussi à Cagnac-les-mines. Concrètement, un seul des cinquante “éléments pileux” prélevés dans cette voiture a pu donner lieu à une analyse génétique. Cette dernière a permis d’identifier un profil féminin, qui n’est pas celui de Delphine Jubillar. En ce qui concerne les autres poils retrouvés dans le véhicule, ils n’étaient pas exploitables en raison d’une quantité insuffisante d’ADN. Pour l’instant, Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés.