Une nouvelle évaluation de l’habitation ariégeoise destinée à Cédric Jubillar a été publiée par les agents du service pénitentiaire d’insertion de et de probation. Elle fait état d’un logement “humide et vétuste” en “manque d’équipement ménager”.
Incarcéré depuis le 18 juin 2021 à la maison d’arrêt de Seysses, en Haute-Garonne, Cédric Jubillar pourrait ne pas sortir de prison de sitôt. SelonLa Dépêche, une nouvelle évaluation de l’habitation ariégeoise susceptible d’accueillir le trentenaire à sa sortie de prison donne peu d’espoir à ce dernier de retrouver bientôt la liberté. Rédigé par les agents du service pénitentiaire d’insertion de et de probation (SPIP), le rapport fait état d’un logement “vétuste” et d’une “odeur d’humidité” persistante. L’évaluation signale également l’absence de radiateurs et de réfrigérateur dans le studio, ainsi qu’un risque “d’isolement géographique et social” auquel pourrait être confronté Cédric Jubillar en cas de libération sous bracelet électronique. Enfin, l’évaluation précise l’absence de “gravats et de détritus“, contrairement à ce que signalait le premier rapport d’expertise.
Pour le camp de Cédric Jubillar, ce nouveau rapport très curieux n’est qu’un subterfuge de plus pour maintenir le trentenaire en détention. “La description de ce rapport est digne d’une agence immobilière, estiment les avocats de l’époux de Delphine Jubillar, alors que ce type de mission doit d’abord vérifier la faisabilité de la pose d’un bracelet électronique. Le rapport est en contradiction avec le premier et conforte ce que nous avions dit, à savoir que ce logement est habitable et ne présente aucun gravat. On ne peut que s’étonner que le SPIP s’inquiète du confort matériel de Cédric Jubillar quand dans le même temps il s’émeut bien peu des conditions de son incarcération à l’isolement”.
De son côté, Cédric Jubillar s’est dit prêt “à donner un coup de peinture” pour rendre le logement, qui appartient à l’une de ses anciennes connaissances, un peu plus accueillant. Il a également précisé ne pas avoir besoin d’un réfrigérateur. Depuis son incarcération en juin 2021, le père de famille de 35 ans a déposé six demandes de remise en liberté. Toutes ont été refusées par le juge des libertés et de la détention.