Laure, une mère de famille de 37 ans, est arrivée aux urgences pour un problème et en est repartie avec un autre.
Le récit a été fait par Régine, la mère de Laure qui s’est exprimée auprès du Républicain Lorrain pour raconter ce qui est arrivé à cette mère de famille de 37 ans. Tout a commencé au beau milieu de la nuit, le dimanche 5 février alors que Laure, originaire de Boulange, “souffrait de problèmes hépatiques et ne se sentait pas bien”. Elle a donc été conduite aux urgences de l’hôpital Maillot de Briey (Meurthe-et-Moselle), où le personnel soignant lui a donné un verre d’eau avec un comprimé à prendre. Seulement dès qu’elle a pris une gorgée du liquide se trouvant dans son verre, Laure a su que quelque chose n’allait pas. Pour elle, ce n’était pas de l’eau mais de l’acide qu’on venait de lui servir, preuve en étaient sa langue et ses lèvres brûlées.
A l’hôpital, on persiste à dire que c’est un simple verre d’eau. “Personne ne l’a crue ni même écoutée” a expliqué sa mère au Républicain Lorrain. Face à ses douleurs, les soignants pensent que Laure fait une réaction et lui donnent donc un antihistaminique avant de la renvoyer chez elle quelques heures plus tard. Mais une fois rentrée, la mère de famille souffre toujours. Rebelote, elle est de nouveau amenée aux urgences où des examens montrent bien qu’elle a de fortes brûlures à l’estomac et à l’œsophage. Sur place, l’hypothèse est émise que ce n’était en effet pas de l’eau qui se trouvait dans son verre, mais du liquide vaisselle à base de soude. “Le compte-rendu de l’hôpital indique qu’il s’agit de ‘produit vaisselle industriel’” a expliqué la mère de la victime à nos confrères.
Sans grande surprise, Laure s’est rendue au commissariat dès le 6 février pour porter plainte contre l’hôpital. Comme sa mère l’a souligné, “la réaction et le manque d’écoute sont inacceptables“. Elle déplore également le fait que le contenu du verre n’ait tout bonnement pas été analysé. Face à la plainte de la patiente, l’hôpital Maillot de Briey a reconnu “un dysfonctionnement dans la prise en charge” tout en certifiant que Laure “a été rapidement prise en charge” et que “tous les soins lui sont et lui seront apportés“. Une enquête approfondie est en cours.