Ce mercredi 8 février, Guillaume Canet s’est confié sans filtre sur sa consommation de cannabis. Et sur les conséquences agaçantes que cela a eu sur son quotidien.
Un Guillaume Canet sans filtre. Invité ce mercredi 8 février de l’émission Legend de Guillaume Pley, le réalisateur d’Astérix et Obélix : l’Empire du milieu s’est longuement confié sur des sujets qu’il n’avait alors jamais abordés. Ainsi, il a par exemple évoqué une anecdote hilarante (mais qui aurait pu être très grave) avec Bixente Lizarazu et qui l’a inspiré pour son film Les petits mouchoirs. Il a également révélé comment Marion Cotillard, pour le taquiner, lui a fait une belle frayeur pendant sa plus grosse cuite. Mais avant tout cela, c’est avec davantage de sérieux que Guillaume Canet s’est exprimé sur sa forte consommation de cannabis, par le passé.
Et surtout sur les conséquences que cela a eu sur son quotidien. “J’ai eu beaucoup beaucoup de tocs [troubles obsessionnels compulsifs, ndlr] dans mon enfance et dans les dernières années. Ça fait à peu près cinq ou six ans que je n’en ai plus beaucoup, mais j’ai eu des périodes…“, explique-t-il. Des troubles qui ont été accentués par la drogue. “Comme je fumais pas mal de pétards à une époque, c’était encore pire“, avoue le compagnon de Marion Cotillard. Cela a tellement accru ses manies que cela en devenait presque maladif. “En fait, je pouvais me garer, monter chez moi au cinquième étage sans ascenseur et me dire : ‘Non je n’ai pas fermé la voiture…’, alors que je l’avais fait 20 fois. Donc je redescendais, faisais le tour de la voiture et je repartais, mais au bout de la rue je pouvais douter et revenir“, développe le père de Marcel et Louise.
C’est grâce à l’aide d’un psychologue que Guillaume Canet est parvenu à se débarrasser de ses tocs. Il a alors compris qu’il s’agissait d’une réaction liée à ses angoisses. “Tu es en train de cristalliser, de penser à un truc qui t’angoisse et du coup, tu n’es pas concentré sur ce que tu es en train de faire“, explique-t-il. Et des angoisses, Guillaume Canet en a pléthore. “Les robinets fuyaient de partout, chez moi. Parce que je les fermais à fond, pour être sûr que ça ne coule pas, mais en fait les joints morflaient“, lâche-t-il dans un éclat de rire, avec le recul. Pas de doute, le travail qu’il a effectué sur lui-même ne peut être que bénéfique.