Un sujet qui la touche particulièrement. Le 7 janvier dernier, Lucas, âgé de seulement 13 ans, a mis fin à ses jours au domicile de ses parents. Suite à sa mort, une enquête a été ouverte car ses proches ont rapidement affirmé qu’il était victime de harcèlement scolaire et d’homophobie dans son collègue. Invitée de RTL le 25 janvier dernier, Brigitte Macron avait souhaité évoquer ce sujet et elle avait déploré l’absence de communication dans les établissements. “Ce qui est arrivé à Lucas, à Ambre, ce sont des drames absolus”, a-t-elle débuté avant d’ajouter : “Il y a ceux qui existent, le programme phare, ce sont les ambassadeurs, ce sont les élèves volontaires. La sensibilisation du personnel encadrant ou des professeurs pour qu’ils repèrent et qu’ils aident“. Pour l’épouse d’Emmanuel Macron, il faut mettre un “focus sur la prévention à l’école parce que moi je n’entends pas qu’elle existe“, a-t-elle déploré avant d’évoquer un cas personnel. “J”ai des petits-enfants et des petits-neveux qui ont absolument tous les âges, je les interroge sur ce qu’ils entendent et ils me disent qu’ils n’entendent pas grand chose“, poursuit Brigitte Macron.
Très engagée dans la lutte contre le harcèlement, c’est avec beaucoup d’émotion que la Première dame a évoqué ce sujet. Elle rappelle tout d’abord qu’il y a le 3020 pour le harcèlement scolaire, avant de déplorer l’absence de prévention dans les établissements. “Il ne faut pas leur dire “faites pas ci, faites pas ça”, les histoires d’exposition de photos, des données personnelles etc. Je pense qu’il y a ça chez les plus jeunes”, a-t-elle assuré ensuite. Interrogée sur les directives, Brigitte Macron assure ne pas savoir. “J’étais avec une maman dont l’enfant a été harcelé et elle a dû changer d’école. Mais c’est le monde à l’envers. Pourquoi est-ce que c’est la personne harcelée qui doit partir ?”, a-t-elle demandé, très bouleversée avant d’ajouter : “C’est pareil pour les femmes qui subissent des violences ? Pourquoi ce sont elles qui ne peuvent pas rentrer au foyer ?“. Si de nombreux moyens sont mis en place pour signaler un harcèlement, Brigitte Macron indique que, selon elle, ce n’est pas suffisant et il faut agir. “Il faut aussi regarder ce qu’on fait avec les harceleurs et les plateformes. C’est une question politique”, confie l’épouse du président avant d’ajouter : “Il faut qu’enfin ils fassent ce qu’ils disent qu’ils vont faire sur les mineurs et qu’ils ne font pas“.
Brigitte Macron et sa lutte contre le harcèlement
Le harcèlement scolaire est un sujet qui touche particulièrement Brigitte Macron et elle avait expliqué dans les colonnes du Parisien qu’il s’agissait de sa priorité. “Je suis pour qu’on sensibilise davantage les personnels enseignants et ceux qui travaillent dans les collèges et lycées pour mieux repérer les cas de harcèlement”, avait-elle expliqué avant d’évoquer le cyberharcèlement. “Le 3018 a été mis en place pour les victimes de violences numériques”, avait-elle poursuivi. Toutefois, la Première Dame avait regretté le fait que la prévention à l’école n’est pas constamment faite. “Je n’ai aucun pouvoir, mais dès que ça peut aider les enfants, les ados, je pense que je n’ai pas le droit de me taire. C’est ce qui m’a tenu le plus à cœur dans les cinq ans passés et ce qui me tient le plus à cœur”, avait-elle poursuivi, révélant également qu’il s’agissait de son “combat”.