Ce mardi 31 janvier, M6 dévoile son unitaire La vie, l’amour, tout de suite sur une adolescente atteinte de la mucoviscidose. Celui-ci est inspiré de l’histoire vraie de Julie Briant. Que devient-elle ? Éléments de réponse.
Un film puissant. Ce mardi 31 janvier, M6 diffuse La vie, l’amour, tout de suite avec Anne Marivin. Ce téléfilm raconte l’histoire de Julie, une adolescente de 16 ans qui est atteinte de la mucoviscidose. Malgré la maladie, la jeune femme n’en fait qu’à sa tête et dévore la vie à pleines dents. “Lorsqu’elle rencontre Ludo, 17 ans, elle ‘sait’ : eux deux, ça sera pour toujours ! Alors, quelques semaines plus tard, quand Julie réalise qu’elle est enceinte, l’adolescente tout feu tout flammes n’hésite pas une seconde. Ce bébé qu’elle a toujours voulu, elle l’aura“, raconte la chaîne. Pourtant, la maladie rôde au-dessus d’elle, telle une épée de Damoclès. Qu’importe, Julie a décidé de vivre comme elle l’entendait. De se battre pour réaliser ses rêves. Si cet unitaire est poignant, il est également lumineux et porteur d’espoir. Car cette fiction est adaptée de l’histoire vraie de Julie Briant, qui a publié en 2020 un livre éponyme (Ed. Albin Michel).
Mais alors que devient-elle ? Julie Briant a désormais 27 ans. C’est à Tremblay, dans le Maine et Loire, qu’elle vit. Surtout, elle file toujours le parfait amour avec son chéri Ludovic avec lequel elle a deux enfants : Loane et Matheïs, respectivement âgés de dix et cinq ans. Toutefois, tout n’est pas entièrement rose dans le quotidien de Julie Briant. Trois ans après la naissance de son aînée, Julie est de nouveau tombée enceinte mais cette fois, elle a été contrainte d’avorter, ses poumons montrant de véritables signes de faiblesse, sa vie aurait pu être en danger, comme elle l’explique dans un documentaire qui sera diffusé sur M6 juste après le téléfilm. Une épreuve terrible pour le couple. Néanmoins, cela les a rapprochés.
Malgré son impuissance face à la situation, Ludovic essaie d’être le plus présent possible pour sa chère et tendre. Et puis, ils ont finalement pu renouer avec les joies de la maternité avec l’arrivée de leur petit bonhomme quelques années après. Avec seulement 30% de capacité respiratoire, l’état de santé de Julie Briant ne lui permet pas de travailler. Néanmoins, elle a investi les réseaux sociaux. Elle comptabilise ainsi plus de 57 milles abonnés sur son compte Instagram @mamanmuco sur lequel elle raconte son quotidien, prouvant qu’elle peut concilier vie de maman et maladie. Elle y dévoile des instants plus sombres également, comme ses hospitalisations, ses doutes et ses peurs. Si elle aura toujours cette épée de Damoclès au-dessus de la tête, Julie Briant peut être fière de son parcours et de sa rage de vivre.