La maman de Lucas, le collégien de 13 ans qui s’est suicidé le 7 janvier dernier, s’est exprimée pour la première fois lors d’une conférence de presse ce lundi. Cette dernière a notamment évoqué les auteurs du harcèlement supposé dont son fils était victime.
C’est la première fois qu’elle prend la parole lors d’une conférence de presse depuis le suicide de Lucas, 13 ans. Séverine, la maman de l’adolescent victime de harcèlement selon elle, qui s’est dit “triste” et “vidée” en précisant qu’elle “tenait le coup, pour Lucas” dans les colonnes de Vosges Matin, a indiqué qu’elle ne voulait pas s’attaquer aux supposés harceleurs de son fils. “On ne va pas s’en prendre à qui que ce soit, Lucas n’aurait pas voulu ça“, a-t-elle lancé avant d’assurer “n’en vouloir à personne” et d’expliquer qu’elle attendait juste “le travail de la justice”.
Ces derniers, deux filles et deux garçons âgés de 13 ans scolarisés dans le même collège que Lucas, selon les informations du Parisien, seront jugés pour harcèlement scolaire. “Lors de leurs auditions, les mis en cause, deux filles et deux garçons âgés de 13 ans, scolarisés dans le même établissement que Lucas, ont uniquement admis avoir proféré à plusieurs reprises des moqueries à l’encontre de leur camarade“, a précisé le procureur, ajoutant qu’une plainte contre X pour “non-dénonciation de mauvais traitements sur mineurs” a également été déposée. La maman de Lucas a estimé que le corps enseignant “aurait pu faire plus”, ajoutant qu’il “y a des choses qui n’ont pas été faites”.
Ce dimanche février, dès 14h, une marche blanche sera organisée à Epinal, pour celles et ceux qui souhaitent saluer la mémoire de l’adolescent. “C’est notre manière à nous de le maintenir en vie (…) je ne veux pas qu’on l’oublie“, a expliqué Séverine lors de la conférence de presse de ce lundi. Lucas, qui aurait été victime de harcèlement répété, notamment en raison de son homosexualité, s’est pendu chez lui le 7 janvier.