Eva Green a décidé de déposer plainte contre une société de production. Elle réclame pas moins de 918.000 euros.
En 2019, Eva Green devait se lancer dans un tout nouveau projet : le film A Patriot, qui évoque la crise climatique. Mais voilà que le tournage de ce long-métrage est annulé par la société de production. Depuis l’actrice réclame son cachet, à savoir 918.000 euros. Et puisque les choses ne vont pas dans son sens, elle a décidé de porter plainte contre la société. Mais du côté du producteur, les accusations fusent. Ainsi, le 30 janvier prochain, Eva Green est attendue à la barre. La société de production l’accuse d’avoir voulu saboter le tournage du film. Elle aurait alors formulé des “demandes déraisonnables”. Les avocats de la partie adverse indiquent que la comédienne aurait fait sentir “un manque de confiance et un mécontentement” envers la production.
Eva Green aurait même envoyé des messages dans lesquels elle qualifie un membre de l’équipe de “diabolique”, de “sociopathe sournois” et de “menteur et de fou”. Elle aurait également insulté le directeur de production, Terry Bird, de “crétin” et de “trou du c*l fini”. Les avocats de l’actrice dénoncent une volonté de la faire passer pour une “diva” afin de “faire les gros titres et de nuire à sa réputation. Elle a accepté à plusieurs reprises de repousser le début des prises de vue. Elle a accepté que la production soit déplacée d’Irlande au Royaume-Uni. Elle a proposé à plusieurs reprises d’utiliser une partie de ses honoraires pour financer les coûts de production”.
Pour l’avocat de l’actrice, la société de production veut “noircir le nom d’une actrice qui n’a pas violé de contrat ni manqué un jour de tournage au cours d’une carrière de 20 ans”. Peut-être que cette déconvenue la poussera à retourner à ses premières amours, le théâtre. “J’ai un trac monstrueux. Lors de la dernière pièce que j’ai jouée [Turcaret, mise en scène par Gérard Desarthe en 2002, ndlr] j’ai eu un horrible trou. Le texte était en vers et je pense encore à cette soirée. Mon ancien professeur de théâtre, Eva Saint-Paul, ne cessait de me dire qu’au théâtre, la jubilation naissait de la réponse immédiate du public. Il est vrai qu’on oublie cela au cinéma, il y a moins d’électricité. Mais il y a un filet. La possibilité d’effectuer une autre prise. Il y a tant de beaux rôles au théâtre. J’adorerais jouer Mademoiselle Else, de Schnitzler, Mademoiselle Julie, de Strindberg, Marie Tudor, de Victor Hugo…”