Elle était jusque-là inconnue des services judiciaires. Mercredi 25 janvier, une femme âgée de 24 ans a été placée en garde à vue dans les locaux de la police de Brest pour des faits de menaces de mort, d’usurpation d’identité et de harcèlement commis au préjudice de cinq victimes. D’après le procureur de la République de Brest, il s’agirait d’ex-conjoints de la mise en cause. Professeure dans le secondaire, la jeune femme fera l’objet d’un contrôle judiciaire et aura pour interdiction de quitter le Finistère jusqu’à son jugement devant le tribunal correctionnel le 23 juin. Elle a interdiction d’entrer en contact avec ses victimes.Les faits les plus anciens remontent au mois de septembre. N’acceptant pas une séparation, la mise en cause aurait multiplié les envois de mails, dans lesquels les enquêteurs ont découvert des menaces de mort. « Je vais te tuer » ou encore « je vais t’étrangler », comme le rapporte le procureur Camille Miansoni. La suspecte ira encore plus loin en suivant la localisation en temps réel de son ex mais aussi en usurpant son identité pour lui porter préjudice. Cinq victimes ont été recensées.Une obligation de soinsLa justice lui reproche également d’avoir « ouvert, supprimé, retardé ou détourné de mauvaise foi des correspondances ». Elle aura l’obligation de suivre un traitement médical jusqu’à l’audience.Faits diversBretagne : Quatre individus accusés d’une trentaine de cambriolages de commerces interpellésJusticeBretagne : Un brocanteur voleur en prison pour des cambriolages dans des châteaux et églises