Invitée sur les ondes de RTL ce mercredi 25 janvier, Brigitte Macron s’est confiée avec émotion sur le suicide du jeune Lucas. Engagée contre le harcèlement scolaire, la Première dame a eu du mal à cacher son énervement.
Comme tous les Français, Brigitte Macron a été bouleversée d’apprendre la mort du jeune Lucas. Le 7 janvier dernier, l’adolescent de 13 ans s’est suicidé au domicile de ses parents, situé à Golbey. Après sa mort, une enquête a été ouverte car, selon sa famille, Lucas était victime de harcèlement scolaire et d’homophobie dans son collège. Très engagée dans la lutte contre le harcèlement, la Première dame a évoqué avec beaucoup d’émotion le suicide de Lucas sur les ondes de RTL ce mercredi 25 janvier. Un “drame absolu” pour elle. “Il y a ce qui existe, c’est le programme pHARe, ce sont les ambassadeurs, ce sont les élèves volontaires. La sensibilisation du personnel encadrant ou des professeurs pour qu’ils repèrent et qu’ils aident”, a rappelé Brigitte Macron, qui a estimé que des progrès étaient encore nécessaires.
“Les plateformes disent qu’elles nous aident, mais c’est encore extrêmement insuffisant. C’est totalement destructeur. C’est totalement destructeur ou déstructurant. Comment voulez-vous qu’un enfant, un ado, se construise avec tout ce qu’il entend, tout ce qu’on dit de lui ?, a demandé Brigitte Macron, bouleversée par la mort de l’adolescent de 13 ans. Au bout d’un moment, c’est un sentiment de culpabilité et de honte qu’il arrive à générer. Et ça, ça reste et ça mène au pire.” La Première dame travaille dans l’ombre à qu’un plus grand “focus sur la prévention” soit mis en place en France. “Je n’entends pas qu’elle existe, j’ai des petits-enfants, qui ont absolument tous les âges. Je les interroge et ils n’entendent pas grand-chose”, a regretté l’épouse d’Emmanuel Macron.
Dans les colonnes du Parisien il y a quelques jours, Brigitte Macron expliquait une nouvelle fois que la lutte contre le harcèlement scolaire était sa priorité. “Je suis pour qu’on sensibilise davantage les personnels enseignants et ceux qui travaillent dans les collèges et lycées pour mieux repérer les cas de harcèlement. Il y a aussi le cyberharcèlement. Le 3018 a été mis en place pour les victimes de violences numériques”, expliquait la Première dame. Elle regrettait alors que peu de prévention soit faite à l’école. “Je n’ai aucun pouvoir, mais dès que ça peut aider les enfants, les ados, je pense que je n’ai pas le droit de me taire. C’est ce qui m’a tenu le plus à cœur dans les cinq ans passés et ce qui me tient le plus à cœur, assurait Brigitte Macron. J’ai l’impression que s’il y a une raison pour laquelle je suis là, c’est pour faire avancer cette cause. Lutter contre le harcèlement scolaire, c’est mon combat.”